Vitesse sur les routes: la transition énergétique c’est maintenant

La transition énergétique c’est maintenant, et cela passe aussi par le secteur des transports, et mesures simples, utiles pour la santé, comme une réduction généralisée de la vitesse sur les autoroutes.

Nous le disions il y a une année en plein épisode de pollution par les particules, la réduction de la vitesse maximale de 130 à 120 km/heure  voire 110 kilomètres à l’heure sur les autoroutes, pour les véhicules légers, constituerait une belle économie d’énergie.
La réduction de la vitesse pour les poids lourds,  serait aussi un gain appréciable en matière d’énergie et de émissions polluantes. Ces vitesses limitées sont pratiquées dans la majeure partie des pays européens.

Aller vers une réduction

Le gouvernement a raté une occasion de lancer le débat avec toutes les chances de réunir une majorité de Français, en proposant d’aller vers une réduction de la vitesse sur les autoroutes.  La mesure  peut être prise progressivement, d’une manière permanente, sur des secteurs régulièrement étendus. La réduction permanente est simple, claire, et permet des contrôles plus efficaces que des contrôles ponctuels lors de dispostifs à géométrie variable. D’ailleurs, en Allemagne, la vitesse n’est pas uniforme sur les autoroutes. Il conviendrait de réduire la vitesse dans les zones les plus sensibles sur le plan de la pollution, sur le plan sanitaire, vallées, agglomérations, etc. La préfet de Rhône-Alpes a montré l’exemple en limitant la vitesse sur les axes de l’agglomération lyonnaise, de concert avec le Conseil général du Rhône.

En une année, tout le réseau autoroutier serait abaissé.

L’avantage serait évident au niveau de la sécurité. Même si les autoroutes sont plus sûres que les autres axes, des gains seraient évidents en termes d’accident, quelques dizaines de vies, et quelques centaines de blessés seraient épargnés.

A ce bilan s’ajouterait un bilan financier. L‘Agence Européenne de l’Environnment a évalué à 45 milliards d’euros les seuls coûts sanitaires du transport routier de marchandises.

Une réduction de vitesse générerait en France quelques dizaines de millions d’euros, grignotés sur les dépenses de santé, sur la réduction des accidents, sur la facture énergétique. La transition énergétique et écologique, ce peut être maintenant.

michel.deprost@enviscope.com

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