1. Accueil
  2. /
  3. Actualités
  4. /
  5. Fabrique Spinoza : des...

Fabrique Spinoza : des recettes pour un environnement heureux

La santé, cet état général de bien être que nous recherchons tous, peut être favorisée par mille améliorations de notre environnement, physique, mais aussi social et relationnel.  L’Observatoire Spinoza publie un guide de santé  de santé positive qui recense les déterminants scientifiques aux citoyens, professionnels et institutions » . La Fabrique Spinoza rappelle sa raison  d’être:  placer le bonheur au cœur de la société, chez les décideurs, au sein des organisations et sur les territoires. Elle publie une étude sur bases scientifiques proposant des pistes pour le bonheur

 »  C’est de l’ordre d’au moins une décennie d’espérance de vie, parfois en bonne santé ou de points entiers de risques de mortalité, ou des bénéfices immunitaires majeurs les gains que l’on peut espérer par une approche globale et positive de la santé, c’est à dire qui met à profit les leviers vertueux de la vie. »  Cette vision optimiste est celle l’Observatoire Spinoza , branche Recherche de la Fabrique Spinoza, dans une étude « Santé positive : guide des déterminants scientifiques aux citoyens, professionnels et institutions ».

Alors que la pandémie est toujours là , les « maladies civilisationnelles »  n’ont jamais été aussi prégnantes. Les statistiques montre une dégradation de la santé mentale des habitants de l’Hexagone et un taux de  » burn-out »  multiplié par deux . Les maladies chroniques sont en hausse constante et les troubles musculo-squelettiques marquent un pic sans précédent.

Revoir notre mode de vie

Ce constat, pour la Fabrique Spinoza,  invite  à revoir notre mode de vie pour  des comportements plus sains. La Fabrique Spinoza veut encourager l’engagement de chacun pour sa santé et ouvrir des perspectives pour l’entreprise et la ville, l’hôpital et les soignants.

L’étude, met en valeur des constats positifs.   Dans cinq Zones Bleues localisées du Globe, l’espérance de vie est plus élevée de 20 ans. Des  » nonnes heureuses  » vivent jusqu’à 9,4 ans plus longtemps que leurs consoeurs. Les relations d’amitié  réduisent de 50% la probabilité de mourir dans l’année. Le Global Burden of Disease suggère les gains/pertes de durée de vie par aliment.  Dormir plus de 7 heures  par nuit  accroit de 6 ans l’espérance de vie, selon l’âge évidemment. Aller au travail à vélo réduit de 52 % le risque de mourir d’une maladie cardiaque. Marcher deux minutes toutes les heures réduit de 33 % le risque de mourir prématurément. Avoir 10 arbres dans son quartier recule la survenue d’accidents de 7 ans. La visite d’un musée une fois par mois abaisse le risque de dépression de 48% pour les personnes âgées.

Les relations, l’alimentation, le sexe …

Les relations, l’alimentation, l’exercice physique, le sommeil, le sexe, le travail, la ville, la nature et l’art sont les leviers sous-utilisés de santé globale et positive. La ville peut choisir de mettre la santé au centre et a les outils pour : planification, espaces verts, marchabilité, … pour un urbanisme favorable à la santé. Des outils de planification urbaine comme le guide ISadOrA placent la santé au cœur de la ville, via une approche globale, l’interdisciplinarité et la coconstruction citoyenne. Sous l’impulsion de l’OMS, on parle d’urbanisme favorable à la santé. La ville peut combattre le triple fléau de la pollution de l’air, du bruit et de la chaleur. Grenoble a réduit de 23 % ses émissions en 13 ans. Nantes informe ses habitants sur la qualité de l’air via un nuage géant lumineux. La végétation peut réguler la température urbaine, comme des cours d’école végétalisées de Paris. Le travail  contribuer à la bonne santé avec des actions simples : ergonomie, espace, gouvernance, bio-philie, etc.

Le duo relations et émotions

Les relations  avec les autres sont des puissantes vectrices de santé : des relations solides, d’amitié par exemple, diminuent de 50 % la probabilité de mourir dans l’année. Le syndrome du cœur brisé ou Tako Tsubo présente un taux de mortalité de 3,7 %.     Avoir un chien diminue de 24 % la probabilité d’une mort prématurée.
Les bénéfices des relations résultent en grande partie des émotions positives qu’elles suscitent. Ces dernières préviennent la charge allostatique soit l’usure biologique globale. «  Leur puissance est telle qu’un simple sourire prévient la douleur et rire divise par 1,6 le risque d’AVC . Les relations et émotions peuvent être favorisées en ville, au travail, et cultivées via les compétences psycho socio-émotionnelles grâce à des protocoles ou techniques relatives à : l’optimisme, la gratitude, la méditation, l’intelligence émotionnelle, la communication non violente. »

) La Fabrique Spinoza a mené cette étude avec pour partenaires officiels AG2R LA MONDIALE, Bouygues Construction, Léa Nature, Herman Miller, la Région Bourgogne-Franche-Comté, et pour partenaires pionniers les Jardins de Gaïa, Kiplin, OLYBe
et Morphée.

LinkedIn
Twitter
Email

à voir

Related Posts

Mag2lyon numéro 163

NEWSLETTER

Rececevez réguliérement par mail nos dernier articles publiés

Lire la vidéo
Lire la vidéo
Lire la vidéo

Derniers articles publiés

Enquêtes

Reportage Vin 31

Dossiers

Territoires

Environnement

Energie

Mobilité

Médiathèque

économie

économie durable

bioéconomie

économie circulaire

Construction et aménagement

Recherche

Connection

Connexion à votre compte

Récupération de votre mot de passe

Merci de saisir votre identifant ou votre adresse email