1. Accueil
  2. /
  3. Actualités
  4. /
  5. Environnement
  6. /
  7. Florence et Peillon, fonderie...

Florence et Peillon, fonderie d’aluminium à Vaulx-en-Velin, vise la certification ISO 14001

La fonderie n’est pas un secteur de tout repos. Bien des entreprises y sont dans des situations fragiles. La concurrence mondiale, chinoise y compris, joue avec la pression des donneurs d’ordre pour imposer réduction des coûts et amélioration de la qualité. Florence et Peillon, fondée dans les années vingt, installée depuis 1962 sur le même site de Vaulx-en-Velin ( Rhône) n’échappe pas à la loi du secteur. Bénéficiant d’un plan de sauvegarde en 2006, l’entreprise a été reprise en 2007 par le groupe familial italien ZEN ( Brescia, Lombardie, Italie) lui-même spécialisé dans les pièces pour les véhicules industriels et agricoles.



En trois étapes



Ces incertitudes n’ont pas empêché la direction de l’entreprise de s’engager depuis plusieurs années dans une démarche environnementale. “Nous avons tout réalisé à l’interne” explique Grégory Paillet, responsable environnement, plutôt sceptique quant à de possibles intervenants extérieurs connaissant peu un métier particulier.


Chez Florence et Peillon, la démarche de management environnemental a été menée par étape, avec pragmatisme, réalisme, voire modestie et économie . L’entreprise a choisi la démarche progressive en trois temps proposée par les Chambres de Commerce et d’Industrie de Rhône-Alpes. « Nous en sommes au niveau 2, pour ne pas préparer directement le niveau 3. Les gens n’auraient pas compris. Arriver au niveau 2 et continuer en associant le personnel nous a semblé une bonne solution» explique le responsable lors de la visite des ateliers.



Un site très rempli



Florence et Peillon fonctionne dans un quartier en pleine métamorphose, à deux pas du futur centre commercial du Carré de Soie, près de l’ancien centre d’industrialisation de Rhône-Poulenc qui laissera la place à un centre hospitalier. Sur un site occupé depuis un demi-siècle déjà très rempli, avec des salariés de niveau très variable, la méthode progressive était la bonne.



Les enjeux pour Florence et Peillon étaient importants. “Nous sommes installation classée pour l’environnement, ICPE, pour nos activités de fonderie, de transformation des métaux, et nous devions préparer la mise à jour de notre autorisation d’exploitation accordée en 1958. Nous sommes aussi très surveillés pour le risque légionelles, en raison des installations de refroidissement” explique Grégory Paillet.



Demande des clients



L’entreprise a choisi d’améliorer son fonctionnement surtout pour suivre la demande de ses clients, les groupes Peugeot et Renault, même si ces derniers surtout l’accent sur les prix et la qualité, sans exiger, comme Volvo, une certification ISO 14001.


En quelques années, l’entreprise a divisé par deux la consommation d’eau puisée dans la nappe phréatique. La consommation de gaz pour une tonne de produit, a diminué de 100 mètres cubes.



La fonderie est un gros consommateur d’énergie, l’aluminium qui arrive à l’usine en lingot, étant fondu à 700 degrés dans des fours chauffés au gaz, puis transporté dans des poches, jusqu’aux presses. La fonderie interdit l’arrêt des fours, hors réfection des revêtements, et on travaille ici en trois huit la semaine, et en équipe de deux fois douze heures les fins de semaine, avec seulement deux semaines d’arrêt en août, et deux autres en fin d’année.


Les gains de matière première ont été réalisés avec la réduction des rebuts. Dans un espace réduit, Grégory Paillet a veillé à faire trier les déchets, à mettre les revêtements cassés des fours dans des bennes pour une évacuation séparée. Les poussières du grenaillage, aluminium et acier mêlés, sont aussi récupérées pour recyclage, comme des morceaux d’aluminium plus volumineux refondus par des affineurs. Les cartons qui séparent des pièces à la sortie de la fonderie, sont réutilisés une fois enlevés à l’atelier d’usinage.



Calculs et communication



Tout cela a demandé calculs, technique. Les résultats sont là, évidents. Encourageants. Encouragés par la maison mère italienne. Tout cela a demandé une communication adaptée. « Ce n’est pas la peine de demander à une personne de parler des effets significatifs de son travail pour l’environnement. Il faut simplement lui demander ce qu’elle fait des déchets, des rebuts».


Florence et Peillon, qui bénéficie des certification ISO 9001 et ISO TS 16949, prépare maintenant la troisième étape, la certification ISO 14001 elle-même. Une question de mois.



michel.deprost@free.fr



Grégory Paillet témoignera le mardi 4 mars lors d’une réunion d’information organisée par le Chambre de Commerce de Lyon et par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Villefranche sur Saône et du Beaujolais, à l’antenne Ouest de la CCI de Lyon à 16 heures, Antenne Limonest 185, allée des Cyprès 69760 Limonest. Contact : Virginie Berger-Perrin berger-perrin@lyon.cci.fr
Tel : 04 72 40 59 18



LinkedIn
Twitter
Email

à voir

Related Posts

Mag2lyon numéro 163

NEWSLETTER

Rececevez réguliérement par mail nos dernier articles publiés

Lire la vidéo
Lire la vidéo
Lire la vidéo

Derniers articles publiés

Enquêtes

Reportage Vin 31

Dossiers

Territoires

Environnement

Energie

Mobilité

Médiathèque

économie

économie durable

bioéconomie

économie circulaire

Construction et aménagement

Recherche

Welcome Back!

Login to your account below

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.