IFP Energies nouvelles, installé à Rueil-Malmaison et à Solaize, reste le seul centre de recherche dont les ressources viennent à moitié des collaborations avec le secteur privé.
IFP Energies Nouvelles, maintient sa place en haut du classement des organismes de recherche, pour son ouverture et et ses liens avec l’industrie. C’est ce qu’a rappelé à l’occasion de la présentation du panorama annuel de l’Energie, Pierre Beccat, directeur du centre de Solaize, où travaillent 900 des 1800 salariés de l’institut.
L’évaluation par le Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur a souligné le 2 avril 2015 que l’IFPEN est un « centre de recherche technologique unique (…) passerelle entre le monde académique et le monde industriel. » Le Haut comité estime que la valorisation des résultats de la recherche menée à l’institut est « remarquable ».
Ces liens étroits entre la recherche et l’industrie se traduisent de plusieurs manières. La moitié des ressources de l’IFPEN provient de la valorisation industrielle des recherches et l’institut se classe en tête des établissements français de sa catégorie. Pour la cinquième année consécutive, il a a été classé au niveau mondial, parmi les cent premières organisations les plus innovantes. L’institut et ses filiales comme AXENS, se classent treizièmes au classement des déposants de brevets en France. C’est même par rapport à ses effectifs (1900 personnes) le premier organisme de recherche pur le dépôt de brveets. L’IFPEN dispose d’un portefeuille de 182 brevets, dont plus de la moitié dans le domaine des énergies nouvelles.
Les biocarburants de deuxième génération
L’IFPEN a fait aboutir, avec ses partenaires ou filiales, plusieurs projets dans le domaine de l’énergie. Il a mené avec le groupe Michelin, un projet de recherche sur la production de butadiène bio-sourcé , le butadiène étant un composant important de production des pneumatiques.
AXENS, filiale d’IFP a mené avec Total e procédé VEGAN qui par hydrotraitement des huiles végétales (usées), permet la production de biokérosène. IFGP Energies nouvelles a travaillé avec la société ENOGIA sur l’amélioration de la transformation du biogaz en électricité. Il a développé des techniques de récupération de l’énergie fatale des moteurs thermiques, notamment au niveau de l’échappement pour la production d’électricité. IFPEN a été actif dans la réalisation pour le projet BIOTFUEL, d’une ligne de production de biodiesel partie de déchets de bois. Sa filiale AXENS travaille dans le cadre du projet Futurol, à la production éthanol de deuxième génération, non pas à partir de produits à vocation alimentaire (betterave) mais à partir de déchets de végétaux non concurrents des filières alimentaires.
