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Le pétrole flambera de nouveau si les politiques énergétiques sont laxistes

L’économie mondiale est en plein ralentissement. Ce ralentissement détend les cours de certaines énergies, en particulier des énergies fossiles. Un retournement brutal s’est produit en 2008. « On envisageait au premier semestre un possible déficit de brut, au second semestre l’excédent pétrolier s’est confirmé et renforcé ». C’est cde que constate Olivier Appert, président de l’Institut Français du Pétrole, lors d’une conférence de presse à Lyon, propos renouvelé ce jeudi lors d’un traditionnel panorama de l’énergie présenté à l’Institut Français du Pétrole à Solaize (Rhône).


Mais ce retournement pourrait en effet laisser prévoir un autre retournement négatif quand les économies des pays dits émergents sortiront de leur propre ralentissement. Explication.


Les prix du Brent sont très volatiles : ils sont passés de 133 dollars en juillet à 40 dollars le baril en décembre. Mais la moyenne annuelle, 97 dollars le baril, se situe quand même 25 dollars au dessus de la moyenne de 2007. Le cours moyen prévu pour 2009 se situe autour de 65 dollars.


L’année 2009 pourrait être une année charnière, avec la tentation pour l’OPEP de freiner la baisse. Un surcroit de production pétrolière pourrait avoir pour effet de ralentir la production de biocarburants. A l’amont de l’économie pétrolière l’exploitation pourrait être retardée : report de l’exploitation des schistes bitumineux au Canada, difficultés de financement de l’exploitation de zones off-shore au Brésil, report de projets en Arabie Saoudite, dans les Emirats Arabes Unis, difficultés de financement des opérateurs.


Baisse des investissements dans l’amont et dans l’aval


A l’aval aussi les investissements baisseraient dans le raffinage. Pour les produits finis, les habitudes de consommation joueront aussi leur rôle. Il y aurait une détente sur le prix de l’essence, en particulier aux Etats-Unis qui en sont gros consommateurs mais où les constructeurs vont faire de sérieux efforts. Et c’est sur le diesel que les tensions vont être fortes, car après l’Europe, les USA se mettent à consommer ce carburant.


Cette baisse momentanée de la consommation, explique en partie la démobilisation en faveur de nouvelle réduction des émissions d gaz à effet de serre. Et des efforts pour consommer moins, mieux, plus propre.


Olivier Appert imagine donc deux scénarios en 2010, quand la machine économique mondiale va de nouveau accélérer. « Une politique énergétique volontariste, contrôlant la demande, et maintenant un certain niveau d’investissement, permettrait de maintenir des prix relativement stables pour les carburants de substitution, avec un baril qui resterait entre 60 et 80 dollars le baril. Un scénario laxiste, sans gestion de la demande, et avec des investissements limités laisseraient revenir les tensions dès que les grands pays consommateurs retrouveraient leur niveau de demande. Le baril pourrait remonter entre 100 et 150 dollars»



Pour en savoir plus sur l’Institut Français du Pétrole : www.ifp.fr/

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