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Relancer une industrie durable, un défi

 Les prévisions annoncées par la Commission européenne, de 1% de progression du PIB en 2013 contre 1,7% prévus par l’ancien exécutif et repris par le nouveau assombrissent l’horizon sont tombées. Elles disent aussi que le déficit des finances de l’Etat serait de 4,2% et nonde 3%  comme l’espère l’équipe du nouveau président.

Or, il n’y aura pas de nouvelle croissance, durable, sans finances durablement assainies.

Le programme du président élu, mise sur la décentralisation pour davantage d’efficacité. Effectivement, la politique culturelle sera décentralisée, c’est-à-dire laissée aux Régions ce qui aura un impact positif marginal.

Les régions devraient s’occuper davantage d‘économie et d’industrie. Bonne idée dans la mesure où les Régions ont montré une certaine souplesse, en relayant l’action d’un Etat parfois jugé trop lourd. Or, ces dernièrs années c’est l’Etat qui a initié normalement le Grand Emprunt, le Crédit Impôt recherche.

Certes, des crédits affectés par l’Etat pourront être distribués par les Régions. En Rhône-Alpes, cette démarche peut rejoindre la mobilisation des milieux économiques en faveur de la mobilisation de l’épargne régionale, pour investir dans l’industrie.

Limites de la décentralisation
La décentralisation aura ses limites, qui sont celles du cadre national. La décentralisation des transports ferroviaires, a permis quelques progrès, mais pas de faire venir des opérateurs autres que la SNCF, contrairement à ce qui a été fait en Allemagne. Sans parler du fret, pour lequel les Régions peuvent intervenir mais se gardent bien de le faire! Il faut dire que le dossier désespéré, mais essentiel sur le plan énergétique et environnement, est difficile, incertain et délicat socialement sans être électoralement payant!

Pour ce qui est de l’industrie, dont l’endiguement du tsunami silencieux de délocalisations qui  élimine le tissu industriel, l’e jeu  ne se situe qu’à la marge au niveau régional. Il ne suffit pas de citer l’exemple allemand en oubliant que les landers ajoute de l’efficacité à des politiques nationales.

La décentralisation pourrait aggraver des déséquilibres, entre régions riches (comme Rhône-Alpes)  et régions moins riches (Limousin, Champagne Ardennes, Bourgogne). Mais surtout elle n’est pas gage d’efficacité. Car les enjeux sont nationaux. Ils touchent au cadre financier et fiscal dans lequel évoluent les entreprises. Ils touchent au cadre social, c’est-à-dire au coût du travail.

Or, la France s’engage déjà dans un accroissement du coût du travail avec des prélèvements alourdis pour financer des départ à la retraite à 60 ans pour quelques dizaines de milliers de salariés. L’abandon de l’augmentation de la TVA destinée à financer l’allègement de charges (pour payer les allocations familiales) ne permettra aux entreprises de lutter à armes moins inégales avec des importations.

Il est probable, jugent de nombreux spécialistes indépendants, que la France s’engage déjà dans une relance par la demande qui dopera la consommation sans assurer d’emplois. Le modèle économique français ne s’engagent pas sur des rails vertueux. A suivre.

michel.deprost@enviscope.com

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