L’Isère, est un cours d’eau particulièrement exploitée pour la production hydroélectrique du fait de sa localisation en zone de montagne et de ses débits soutenus tout au long de son linéaire, par l’apport de nombreux affluents au débit lui-même soutenu. La question de la continuité physique représente là encore l’un des enjeux majeurs, tant sur le plan du transport des sédiments qui s’accumulent derrière les barrages, comme sur le plan des migrations piscicoles.
Les actions porteront sur les deux secteurs les plus équipés. Des actions seront situées sur la partie amont, de la source de l’Isère jusqu’à la confluence avec l’Arc. Pour la partie aval, les actions porteront sur la portion entre le confluent avec le Drac, à Grenoble, jusqu’au Rhône. La partie médiane dans la plaine du Grésivaudan n’est pas équipée sur l’axe Isère lui-même. Les équipements de ce secteur moyen ne sont situés que sur les petits affluents en rive gauche qui descendent de Belledonne, comme le BREDA.
Alexandra Quadrelli : il faut apprendre à gérer le carbone globalement
Alessandra Quadrelli est directrice de recherche au CNRS, enseignante à l'école Chimie Physique Électronique (CPE) Lyon où elle est titulaire de la chaire Développement durable. Spécialiste du carbone, elle explique comment cet élément encombrant doit être mieux appréhendé dans son...