Iveta Radicova : la France ne peut pas bloquer le projet européen du Lyon-Turin

Iveta Radicova , en charge pour l’Europe du Corridor ferroviaire méditerranéen, qui passe par la future liaison Lyon-Turin, demande une nouvelle fois une décision rapide de Paris, pour le financement des accès français au tunnel de base international.

 » J’espère que je serai vivante lorsque le tunnel de base Lyon Turin, sera mis en service avec ses accès« .  C’est l’appel vibrant lancé ce mardi par Iveta Radicova, lors de son intervention devant l’assemblée générale du Comité pour la Transalpine tenu à Lyon. La représentante de l’Europe en charge du corridor ferroviaire européen Méditerranée, a rappelé une fois de plus, avec émotion, l’importance du projet de liaison entre la péninsule ibérique et l’Est du continent.

«  J’ai vu en France que le prix des aberrants a beaucoup augmenté, comme ailleurs. Et ce n’est pas fini. »  a souligné l’ancienne ministre slovaque. Les évènements actuels auront des répercussions importantes et longues sur l’Europe et sur les Européens. Pour Iveta Radicova, la seule solution est d’investir pour notre futur et l’Europe est prête à donner 3 milliards pour les accès français.

 

 » Les grains sont en Ukraine, à côté de la Slovaquie, il faut relier l’Ukraine au reste de l’Europe » , a dit en substance Mme Radicova qui a  aussi cité l’ardeur des Chinois a réaliser une liaison à travers l’Eurasie. Elle n’a guère caché son dépit, sa déception,  devant l’absence totale de décisions de la part de paris.  » Je suis habituée comme chercheuse à la durée des projets, mais les deux tiers du temps ont été passé depuis vingt ans en études, en décisions qui n’ont pas été prises, en retard. »

Pour la représentante de l’Europe en charge du corridor ferroviaire sur de l’Europe, le projet Lyon-Turin a été en partie l’otage de visions et d’affrontements entre politiciens.  Depuis six ans qu’elle est en charge du dossier elle a entendu de la part de représentants officiels de la France  toujours  le même discours.  » Nous sommes d’accord, mais… Il y a toujours un mais… » La  France se décide pour des projets qui concernent Paris ou pour d’autres régions, mais pour le Lyon-Turin, on repousse toujours les décisions.   » Il n’est pas normal que pour un projet qui permettra d’aller vite, on avance toujours doucement. « 

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