Le dossier KEM ONE SAS pourrait trouver un dénouement qui ne règle rient sur le fond ; durablement. ET l’on retrouve une fois de plus EDF. EDF avait été sollicitée pour venir au secours de Photowatt ce qui a été faite par l’intermédiaire d’EDF Energie nouvelles et réparties devenu actionnaire du plus ancien producteur français de panneaux photovoltaïques.
EDF a été appelée à la rescousse dans le dossier Rion Tinto, producteur d’aluminium à Saint Jean de Maurienne. L’un des enjeux pour le site de production d’aluminium Initialement, le producteur d’électricité en majorité nucléaire avait été sollicité pour livrer au site de l’énergie à un prix intéressant. Finalement, EDFG a été priée de prendre 49% du capital de la nouvelle société aux côté de l’allemand Trimet
EDF propose un contrat d’approvisionnement en électricité très compétitif – de l’ordre de 30 euros le Mégawatt heures -, et la différence de prix de marché serait ainsi compensée par sa part au capital. Pour obtenir cet engagement de l’entreprise, l’état, actionnaire d’EDF a quand même du forcer la main du PDG de l’énergéticien. Ce n’est pas le métier d’EDF que d’investir dans la métallurgie
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Le scénario pourrait se reproduire pour KEM ONE SAS. La production de PVC fait aussi partie des industries électro intensives. Le recours à EDF fait partie des pistes du dossier présenté par la CGT à l’administrateur judicaire et au tribunal de commerce de Lyon. Il fait partie des demandes des deux fonds d’investissements qui ont déposé des dossiers de reprise
Les dossiers de reprise ont la faiblesse, par rapport au dossier Alcan, de ne pas être des dossiers d’industriels. Les deux candidats repreneurs financiers, ne serait pas prêts à investir plus de 50 millions d’euros dans l’entreprises ; La CGT de son coté appelle des entreprises à souscrire au capital, en échange de bénéfices commerciaux : ce serait le cas pour TOTAL, mais aussi ARKEMA et EDF.
La logique n’est pas une logique industrielle, c’est une logique commerciale pour ce qui concerne l’électricien. Mais encore ne fois, EDF s’éloignerait de son métier.
Rien ne dit que cet engagement suffira à terme, dans une perspective énergétique mondiale ou les sites concurrents se trouve dans des régions à bas cout d’énergie. Cela pourrait d’autant moins suffire que la filière PVC française est surcapacitaire.
Le gouvernement se trouve de plus dans une contradiction car i pousse EDF à mettre en avant son offre électrique nucléaire, à un pris inférieur au prix du marché, tout en prévoyant de réduire sensiblement la production nucléaire dans les prochaines années. L’Etat politique et actionnaire, règle un problème avec une électricité nucléaire qu’il condamne par ailleurs.