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Le bois énergie pousse l’ADEME en Rhône-Alpes à accroitre ses moyens

Comment l’ADEME aborde-telle cette année 2014 contrainte sur le plan budgétaire ?

Nous avions demandé en 2013, 33 millions de crédit, nous en avions obtenu 28 en début d’année puis finalement consommé 35. L’’ADEME Rhône- Alpes a,  davantage, que d’autres régions, la capacité de prendre en compte un grand nombre de projets de qualité.

Cette année, nous avons demandé, et cela peut surprendre, 65 millions de crédits. Cette augmentation importante s’explique par l’existence de nombreux projets, pour  le seul secteur des chaufferies bois. Le plus important est le projet du Grand Lyon d’une puissance de 30 MW, puis de 15 MW, projet pour le moment soumis à des incertitudes juridiques puisque le marché a fait l’objet d’un recours. Le projet existe bel et bien et nous avons participé aux études en amont.

Comme nous participons en amont aux études d’autres projets dont les financements doivent être engagés cette année, même si la réalisation et l’achèvement interviendront plus tard. Des projets de chaufferies bois existent à Bourg-en-Bresse, pour 4 MW, avec création d’une chaudière et d’un réseau.  Une extension de réseau est prévue à Saint-Étienne. Des projets de chaudières existent aussi à Voiron, à Seyssins, à Villefontaine, en Isère, à la Ravoire, en Savoie, à Belleville sur Saône, dans le Rhône.

La multiplication de ces projets de chaufferies bois ne risquent-elle pas de déstabiliser la filière ?

Les projets ne peuvent être financés que s’ils présentent des plans sincères d’approvisionnement, examinés au niveau de la Préfecture de Région. Le but n’est pas de surexploiter la ressource en la menaçant, il est d’exploiter l’accroissement naturel. On en est loin.

C’est pourquoi nous intervenons davantage en 2014 à l’amont de la filière bois, en lien avec l’Office National des Forêts, auprès des entreprises de travaux forestiers. Ces dernières , en Rhône-Alpes, sont  moins bien équipées qu’en Franche-Comté, par exemple en matériel pour l’extraction par câble. Nous travaillons avec toute la filière, FIBRA, le CRPF, la Région.

Pourquoi cette richesse de projets en Rhône-Alpes ?

L’ADEME Rhône-Alpes a systématisé la méthode des appels à projets. Au lieu de nous comporter en guichet, pour recevoir des dossiers au fil de l’eau, nous avons mis en pace une politique d’appels à projets. Cette méthode permet d’éviter le saupoudrage, de financer en début d’année que nous n’aurions pas financé,  au risque de ne pas financer des projets présentés plus tard dans l’année.

Les appels à projets permettent d’annoncer les grandes lignes d’interventions de l’Agence, il y en a cette année 14. Les appels sont publiés en même temps et clos en même temps. Les porteurs de projets qui attendent ces appels, se préparent , connaissent les délais de préparation et ont jusqu’au 11 avril pour présenter leur dossier.

L’intérêt de la procédure, réside aussi dans le fait qu’elle repose sur les choix d’un jury composé des représentants de plusieurs financeurs. C’est plus objectif.

Quelles sont les autres lignes d’interventions de l’Agence ?

Nous allons cette année accroitre sensiblement les interventions dans le domaine de la méthanisation. Nous allons mobiliser pour ces seules actions 2 millions d’euros. S’ajouteront à des fonds des moyens apportés par le FEDER, mais aussi par des programmes LEADER, ou par la Région. Cela pourrait permettre cette année d’apporter entre 4 et 6 millions, donc de multiplier par quatre les soutiens publics. Cela permettra un réel changement d’échelle.

Quelle est la stratégie suivie par l’ADEME ?

Ces actons s’inscrivent dans une stratégie qui en 2030  doit permettra d’avoir réalise de grand progrès en matière de transition énergétique.  La production d’énergie par biomasse, bois ou méthane, pourra être utilisée pour le secteur du bâtiment, mais l’efficacité énergétique de ce dernier étant meilleure, une part de l’énergie pourra être utilisée par le secteur des transports. C’est par exemple le cas pour les gaz naturel pour Véhicule, le GNV.

L’action de l’ADEME dans le secteur des énergies renouvelables ?

L’Ademe  n’intervient pas dans les secteurs des énergies renouvelables productrices d’électricité, puisque des aides existent déjà avec les tarifs d’achat. Mais nous  suivons les dossiers, notamment à travers l’Observatoire  régional des Emissions de Gaz à Effet de Serre (OGERES).

Pour le solaire thermique, nous agissons avec l’Institut national de l’Energie Solaire, afin d’améliorer le fonctionnement d’un parc dont les performances sont souvent décevantes, faute de qualité d’installation mais aussi faute de suivi.

L’ADEME s’investit-elle dans le secteur de la mobilité

Pour le secteur de la mobilité, nous nous intéressons à l’électrification du parc. Nous allons lancer un appel à projets pour l’installation de bornes de recharge, recharge lente ou recharge rapide. Ce sont les collectivités qui décident, en lien avec le distributeur d’électricité. Nous allons ainsi mettre en place sur Lyon et Grenoble des expérimentations avec des véhicules électriques, notamment avec prolongateur d’autonomie fonctionnant avec l’hydrogène.

michel.deprost@enviscope.com

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