La stratégie scientifique du Parc National de la Vanoise va s’appuyer sur les sciences participatives.
Le conseil scientifique du Parc national de la Vanoise réuni le 15 décembre a examiné un premier projet de stratégie scientifique pour les douze prochaines années. Il a discuté de l’intérêt des sciences participatives pour développer la connaissance du territoire.
La connaissance du territoire est au coeur du métier des agents du Parc et la démarche scientifique légitime les orientations du Parc. Dans un contexte budgétaire plus rigoureux, se pose la question des priorités, des partenariats, des moyens, de la valorisation et de la diffusion des connaissances.
Romain Julliard, membre du Centre d’Écologie et des Sciences de la Conservation au Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et Florian Charvolin, sociologue au Centre Max Weber à Lyon sont intervenus devant le conseil pour rappeler l’intérêt des démarches participatives qui associent les citoyens non scientifiques à la collecte de données, dans le cadre de programmes d’études.
Romain Julliard a montré sur la base d’exemples récents tirés de Vigie nature (15 programmes concernant les insectes, oiseaux, plantes… ) et du projet 65 millions d’observateurs pilotés par le Muséum National d’Histoire Naturelle, comment la science participative permet de collecter un nombre important de données à l’échelle nationale.
Florian Charvolin, a rappelé la place des sciences participatives depuis le XVIIIe siècle. Il pointé l’ancienneté des démarches participatives dans les sciences naturalistes et montré les enjeux politiques d’initiatives qui permettent à des citoyens de contribuer à des recherches et de devenir auteurs de données.