Le Syndicat du retrait et du traitement de l’Amiante s’intéresse à de nouveaux polluants

Le SYRTA, présidé par Gérald Grapinet, regroupe 32 entreprises, mais s’adresse, plus largement, par son activité de relais, d’amélioration des chantiers, de la formation, à plus de 6000 professionnels (entreprises, collectivités, administrations, etc.) appelés à un moment ou à un autre à prendre en charge un dossier « amiante ». Le SYRTA reste évidemment concentré sur le retrait et le traitement de l’amiante, un dossier qui a largement avancé depuis une vingtaine d’années, sur les plans juridiques et techniques. Le dossier de l’amiante n’est pas pour autant fermé et il est loin d’être complet.

Les normes sanitaires évoluent en effet en particulier pour la protection des travailleurs, au fur et à mesure de la classification sur les dangers et risques liés à telle ou telle fibre. En février 2009, l’AFSSET (Agence Française de Sécurité Sanitaire et Environnementale et du Travail) a rendu un avis sur les fibres d’amiante. L’étude menée par l’AFSSET conclut au caractère cancérogène des Fibres Fines d’Amiante ( FFA), dont la longueur est supérieure ou égale à 5 microns, dont le diamètre est compris entre 2 et 3 microns. L’étude n’a pas permis d’exclure ne toxicité des fibres courtes d’amiante (FCA)

L’AFSSET conclut qu’il faut ajouter ces fibres aux calculs de la Valeur limite d’Exposition Professionnelle (VLEP). Il faut aussi mesurer la présence de ces fibres, vérifier la valeur limite d’exposition, et enfin l’efficacité des mesures de protection. Dans un avis rendu en septembre 2009 l’AFSSET a précisé les expositions maximales sur huit heures. Une campagne de prélèvement a été lancée par la Direction générale du Travail qui a demandé au SYRTA d’organiser les séries de prélèvements sur site dans le cadre de chantiers menés par les entreprises. Ces nouveaux constats vont conduire à une modification des textes en matière de santé au travail.

Si la prise en charge de l’amiante avance, les professionnels du désamiantage sont conscients que d’autres substances justifient des démarches similaires : le plomb dans les peintures, les substances CMR (cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques) sont présentes dans l’environnement. Il s’agit là aussi de les repérer, de les extraire, de les éliminer ou de les retraiter.

michel.deprost@enviscope.com

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