Le trafic fret dans l’Arc Alpin justifie la réalisation de la Transalpine
Pour le comité pour la Transalpine, les perspectives d’évolution de ce trafic doivent être considérées sur des échelles de temps et d’espace beaucoup plus vastes. Sans l’alternative ferroviaire du Lyon-Turin de nombreuses et coûteuses augmentations de capacités routières deviendront indispensables pour éviter la saturation.
Le Comité pour la Transalpine réaffirme que les tendances de fond du trafic de fret d’Est en Ouest en Europe du sud, justifient la création du maillon Lyon-Turin. Certes, la crise économique de 2009 s’est traduite, comme partout par une baisse brutale du volume de trafic, suivie d’une lente remontée vers les niveaux de 2008. Il convient d’ajouter les conséquences de l’incendie du tunnel du Mont-Blanc en 1999 et l’ouverture du tunnel de base de Lötschberg en 2007 . Ces évènements ont contribué à éloigner les transporteurs des passage de l’ouest des Alpes et les ont poussé vers les passages des Alpes centrales. La tendance récente souligne dont plutôt les conséquences du manque d’infrastructures compétitives, , et à contrario l’intérêt de proposer des infrastructures modernes.