Depuis plus de 15 ans, explique Jacques Aurange « nous avons recherché une solution légale et pérenne en demandant une dérogation conforme au droit européen » . « Notre demande légitime ne pouvait se contenter d’affirmation. Nous avons donc choisi de l’appuyer sur des bases juridiques et techniques capables de résister à l’analyse de la commission européenne et à d’immanquables contentieux »
Le Ministère chargé de la chasse a produit fin 2009 une analyse juridique qui mettait en lumière trois critères indispensables dont 2 étaient conformes dans la demande de la fédération. Le troisième critère sur les flux migratoires a été évalué par des comptages en mars puis en octobre 2010 sur deux cols du département. « Bien que ne concernant qu’une année de référence, les résultats, les chiffres fournis ne vont pas dans le sens que l’on espérait. » Le président de la fédération explique que la les chasseurs peuvent « qu’en appeler au plus haut niveau de l’Etat pour que nous soient indiquées de nouvelles pistes susceptibles d’inverser la décision prise »