Le projet de la SNCF de créer en 2027 une liaison TGV directe entre Lyon et Bordeaux, via Massy et les lignes à grande vitesse Sud Est et Sud Europe/Atlantique, attire à nouveau l’attention sur la liaison transversale à travers le nord Massif Central. La Fédération des Associations d’Usagers des transports demande aux régions de coopérer pour créer des correspondances entre TER
Pour la liaison entre les deux métropoles, le choix d’une relation TGV s’impose reconnait la FNAUT AURA : il est possible de les relier en un peu plus de 4 h. S’agissant d’une liaison librement organisée par la SNCF, celle-ci ne reçoit aucune subvention d’exploitation et doit assurer sa rentabilité.
Aujourd’hui, l’absence de relation ferroviaire directe entre la 2ème et la 6ème agglomération française laisse le champ libre à l’avion et à l’autoroute. On ne peut qu’être favorable à cette initiative qui répond aux besoins des usagers.
En revanche, pour la FNAUt les territoires situés entre ces métropoles doivent être desservis, à la fois vers ces deux métropoles et entre les villes intermédiaires que sont Roanne, Vichy, Clermont-Ferrand, Montluçon, Limoges, Périgueux, pour ne citer que les principales. Ces relations sont devenues très difficiles voire impossibles depuis la suppression par la SNCF, en 2014, de la liaison ferroviaire Intercités.
La Région Auvergne Rhône-Alpes demande la remise en service, au titre des liaisons financées par l’Etat, dès que la rénovation de la voie entre Gannat et Commentry sera achevée, dans le cadre du projet de mine de lithium à Echassières. Mais pour la FNAUt l’issue de cette demande est incertaine.
Mettre en correspondance des TER
Pour la Fédération des Associations d’Usagers, , il est possible en attendant d’assurer dès maintenant des relations en mettant en correspondances les TER Auvergne Rhône-Alpes avec les TER Nouvelle Aquitaine. Il est nécessaire et urgent que les régions Aquitaine et Auvergne Rhône-Alpes se coordonnent afin de rétablir les correspondances à Montluçon entre les TER des deux régions. Une telle mesure, peu coûteuse, permettrait de rétablir des relations utiles aux territoires traversés, par exemple Clermont/Bordeaux, Clermont/Limoges ou Limoges/Montluçon/Lyon.



