Au Mondial des Métiers l’exposition du CAUE de l’Isère dit tout sur les constructions passives.

Les constructions passives sont des constructions dont les besoins énergétiques sont réduits au minimum. Un bâtiment « passif » doit même produire l’énergie nécessaire à son fonctionnement et au confort de ses occupants. L’exposition Portraits d’architecture réalisée par le CAUE Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Isère présente sur le Mondial des Métiers, des constructions en bois local à faible consommation d’énergie qui sont apparues dans les paysages alpins en Rhône Alpes. En effet, d’année en année, note le CAUE dans la présentation de l’exposition, l’attention des habitants pour le développement durable et l’exigence des architectes ont donné naissance aux premiers projets de constructions « passives » (en référence aux critères « passiv haus ») en Rhône-Alpes.



L’exposition présente des constructions édifiées dans plusieurs départements des Alpes. Elle présente aussi une sélection de constructions remarquables suisses ou autrichiennes de la région du Voralberg. Les architectures proclimatiques, même non passives, ont en commun un objectif : limiter l’impact climatique, entre autres en privilégiant les ressources locales. Seuls des produits spécifiques, introuvables en France, ont dû être importés. En effet, la France pionnier dans les années soixante-dix, a fait des choix politiques de développement énergétique en faveur de l’électricité d’origine nucléaire qui ont laissé d’autres pays prendre de l’avance.



Les projets foisonnent, la construction passive devient un enjeu économique et


industriel. Elle révolutionne les pratiques des bâtisseurs. Matériaux nouveaux, techniques


singulières, procédés étonnants : elle exige une coopération étroite entre gens de métier à tous les stades de la réalisation.




Apprivoiser le terrain




En France, construire « passif » n’est plus une démarche futuriste. Les clés de la construction passive sont maintenant bien identifiées : une bonne orientation, une isolation optimisée et continue (les fuites et déperditions thermiques sont à proscrire), la récupération de chaleur, la sobriété énergétique et l’utilisation des énergies renouvelables. Il faut d’abord apprivoiser le terrain, puis s’offrir au soleil.


L’exposition explique la variété des matériaux, bois, mais aussi paille, chanvre, terre, qui tous ont en commun d’être produits régionalement voire localement. Le bois apparaît comme un atout de taille. Les procédés de préfabrication, privilégiés en construction passive, sont familiers aux professionnels. Matériau renouvelable, neutre pour le climat, disponible partout en France, le bois propose de multiples choix constructifs et autorise toutes les libertés architecturales.


La construction passive pourrait demain être la norme, même pour la construction groupée ou pour la construction collective En Autriche, dans la région du Voralberg, tous les logements sociaux publics répondent au label PassivHaus depuis le 1er janvier 2007.


Pour en savoir plus sur le Mondial des Métiers: www.mondial-metiers.com


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