Nouvelles pensées de l’Ecologie aux Rencontres de Cluny les 21 et 22 octobre

Les Rencontres nationales des nouvelles pensées de l’Ecologie,  organisées au Collège européen de Cluny, vendredi 21 octobre et samedi 22 octobre, réuniront élus, universitaires, militants,  pour débattre d’une pensée écologiste renouvelée et optimiste.

     La prise de conscience , amorcée, de la réalité des enjeux environnentaux , de l’urgence climatique donne raison, un demi-siècle après, aux pionniers qui avaient montré les limites du  modèle industriel, économique déconnecté des réalités planétaire. Ivan Illich, André Gorz, Murray Bookchin, Arne Naess, Denis Meadows, mais aussi René Dumont, Hans Jonas et bien d’autres, philosophes étaient clairvoyants.  Depuis les années 2010 on assiste , avec la succession des évènements, des constats, avec l’avancée des connaissance, à un renouvellement du regard et des questionnements.

Or, s’il est indispensable de lutter et de faire grandir les alternatives, il l’est tout autant de réfléchir, de réinterroger nos convictions, de creuser les contradictions, d’ouvrir des pistes incertaines.

L’Instant d’après, un collectif né à Cluny (Saône-et-Loire) lancer les Rencontres des nouvelles pensées de l’écologie. Pendant deux jours, dans un haut lieu de la chrétienté, de la spiritualité ouverte ( communauté de Taizé) de la pensée et dans un terroir tourné vers l’écologie, Les ,rencontres perùmettront d’écouter  Geneviève Pruvost, François Jarrige, Jean-Baptiste Fressoz, Corinne Morel Darleux, Dominique Bourg, et bien d’autres intellectuels et praticiens de l’écologie. Les Rencontres  sont soutenues  dans la région et dans le territoire, par Aline Archimbaud, ancienne sénatrice, Jean Luc Delpeuch, président de la Communauté de communes du Clunisois, Marie Fauvet, maire de Cluny, Claire Mallard, présidente du groupe écologiste au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, Michel Maya, maire de Tramayes, Patrick Monin, maire d’Azé, deux communes du Maconnais  et du Clunisois;

La puissance des mouvements et des actions de la jeunesse, les innovations et les alternatives qui émergent partout par exemple en matière d’énergie, d’agriculture, d’alimentation ou de bâti, l’accession d’écologistes aux exécutifs de collectivités grandes ou petites.

Pourtant, il reste encore du chemin à parcourir pour convaincre une majorité de nos concitoyens de s’inscrire dans un autre modèle de production, de consommation ou de mobilité. Pour que les grands opérateurs économiques adoptent une autre logique de calcul. Pour que l’État et les pouvoirs publics changent leurs priorités.

        Aux difficultés inhérentes à l’ampleur des transformations nécessaires, notamment pour les parties les plus pauvres de la population, s’ajoutent un contexte géopolitique menaçant pour la paix et l’émergence, en France comme ailleurs, de récits passéistes, xénophobes et de repli qui prétendent répondre aux impasses et aux crises des sociétés contemporaines.

Dans les années qui viennent, l’écologie s’imposera comme solution et comme alternative d’abord si elle fait des propositions et des réalisations concrètes qui font la preuve de leur pertinence et de leur efficacité sur le court, le moyen et le long terme. Elle s’imposera aussi par sa façon de faire, par sa capacité à impliquer les habitants, à inventer avec eux de nouvelles formes d’engagement civiques et politiques.Donner envie d’un monde meilleur, plus collectif et plus heureux

Mais, dans le contexte de l’urgence et des crises, il lui faudra parler au plus grand nombre. Et pour cela, clarifier ses récits, ses discours, ses visions de l’avenir, ses imaginaires et ses mots. Pas seulement annoncer des catastrophes ou les lendemains du pire : donner du sens, indiquer une direction, donner envie d’un monde meilleur, plus collectif et plus heureux.

Il lui appartiendra d’incarner l’espoir par les deux bouts : porter la très grande radicalité des ruptures indispensables, tout en s’assurant des alliances et des majorités incontournables pour agir.

En proposant ces Rencontres autour des nouvelles pensées de l’écologie, nous voulons prendre une part, à notre échelle, de l’élaboration d’un socle commun pour ces récits ou ces discours.

Quel contenu pour ces rencontres ?

D’ores et déjà, des intellectuels, des chercheurs, des universitaires de toutes disciplines s’attachent et contribuent à l’enrichissement des pensées de l’écologie.

Au cœur de leurs contributions, autour d’une vision forte du terrestre, s’imaginent les nouveaux droits du vivant et de la nature, une nouvelle diplomatie des hommes et du sauvage. Se mène la critique des assignations et des dominations de genre dans la société. Elles et ils anticipent sur les fondements d’une nouvelle économie politique, du travail et du revenu. Elles et ils suggèrent une approche critique du progrès scientifique et technologique. Elles et ils approfondissent la contestation du capitalisme et du socialisme ayant réellement existé, en soumettant à une critique poussée toutes les formes de productivisme et par exemple l’extractivisme ou l’économie de plantation

À partir de là, leurs réflexions permettent de réagencer le rôle des uns et des autres dans la conduite de la vie sociale : quelle place pour le changement par la loi et celle par la responsabilité des individus et des groupes ? Dans les relations entre les personnes, quelle place pour le « prendre soin des autres » ? Quelles complémentarités entre le droit à vivre autrement et la réforme des institutions et des pratiques démocratiques ? Comment peuvent au fond se réarticuler l’individu, le collectif, l’État ?

Militants, intellectuelles, élues, chercheurs…

Aucune pensée ne nait spontanément d’en bas ni ne tombe toute faite d’en haut. Toute pensée s’enrichit de rencontres imprévues, inédites ou paradoxales.

Pendant trois jours, un vendredi, un samedi et un dimanche matin, nous invitons donc à débattre sans a priori ni préjugé de ces questions et de quelques autres, dans le prestigieux cadre du collège européen de Cluny :

  • Une cinquantaine d’intellectuelles et intellectuels universitaires, penseuses et penseurs ou chercheuses et chercheurs de l’écologie venus de toute la France ;
  • des militantes et militants, élues et élus engagés sur nos territoires sur des enjeux forts de la transition écologique ;
  • des responsables d’administration et d’entreprises ;
  • les habitantes et habitants qui ressentent un besoin d’écologie mais ne savent ni comment ni par quel chemin la découvrir ou la pratiquer selon leurs possibilités.

Nous les mettrons en situation de confronter leurs façons de voir l’avenir et d’agir, à travers une dizaine de tables rondes et d’ateliers participatifs, des rencontres de terrain. Avec comme entrées concrètes les modes de vie qu’interpelle la transition écologique et par exemple : la forêt et le loup, l’élevage, la viticulture, les abattoirs, l’automobile, l’énergie, l’usine, le territoire zéro chômeur, la maison avec jardin, la santé et le vieillissement, le tourisme et l’accueil de l’autre, la préservation des sols et des espaces, la pratique écolo de la démocratie.

Autour de la confrontation entre des intellectuels, des Gilets jaunes, les mouvements des quartiers, les rebellions contre le changement climatique et les puissants mouvements d’émancipation féministe et de genres, nous interrogerons la pertinence et la possibilité d’une pensée écologiste renouvelée, optimiste, à vocation universaliste, ouverte à la diversité des appartenances et à la prise en compte des formes multiples d’exploitation et de domination.

Vendredi 21 octobre

Ouverture et présentation des Rencontres :

  • Marie Fauvet, Maire de Cluny.
  • Claire Mallard, membre du collectif « L’Instant d’après ».

Table-ronde d’ouverture – Quoi de neuf du côté des pensées de l’écologie ?

Présidence : Lucile Schmid (vice-présidente de La Fabrique Ecologique).

  • Catherine Larrère, philosophe et professeure de philosophie émérite. Elle a participé en France à l’essor de la philosophie environnementale, notamment sur les sujets de la protection de la nature, de la prévention des risques et de la justice environnementale.
  • Dominique Bourg, philosophe franco-suisse, professeur honoraire à l’université de Lausanne, spécialiste des questions environnementales. Il a présidé jusqu’en décembre 2018 le conseil scientifique de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme.
  • Marie Toussaint, cofondatrice de l’association Notre affaire à tous, à l’origine de la campagne l’Affaire du siècle. Elle est députée européenne et vice-présidente de la Fondation de l’écologie politique.
  • Patrice Maniglier, agrégé et docteur en philosophie, maître de conférences en philosophie et arts du spectacle à l’Université Paris Ouest-Nanterre. Il a publié fin 2021 Le philosophe, la terre et le virus, Bruno Latour expliqué par l’actualité aux éditions Les Liens qui Libèrent.
  • Fabrice Flipo, philosophe des sciences et techniques, professeur à Institut Mines-Télécom Business School. Ses recherches portent sur l’anthropologie de la modernité et de la globalisation, le développement durable, la décroissance. Après 15 livres, il est l’auteur en 2021 de La Numérisation du monde, un désastre écologique aux éditions de L’échappée.

Deux contributions préparatoires figure sur le site et le YouTube de La Fabrique Ecologique :

  • Marin Schaffner et Baptiste Lanaspeze, auteurs notamment de Les pensées de l’écologie. Un manuel de poche aux éditions Wildproject qu’ils pilotent (éditeur, fondateur). La maison d’édition publie des auteurs majeurs de la philosophie environnementale et s’apprête à faire paraitre un livre atypique co-écrit par 124 auteur.e.s du monde entier : Plurivers. Un dictionnaire du post-développement.
  • Cécile Alduy, professeure à l’université Stanford et chercheuse associée au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof). Elle travaille sur la sémiotique contemporaine, notamment en analysant le discours des personnalités politiques. Elle est membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès.

Atelier 1 – Penser, sentir, agir avec la terre et le vivant

Présidence : Aline Archimbaud (membre de L’Instant d’après).

  • Jean David Abel, vice-président France Nature Environnement (FNE), responsable du réseau Biodiversité et représentant de FNE au Conseil économique, social et environnemental (CESE).
  • Barbara Glowczewski, directrice de recherche au CNRS, enseignant à l’EHESS. Elle compare les formes d’affirmation des Aborigènes d’Australie avec celles d’autres groupes en lutte pour la reconnaissance de droits collectifs, pour la justice sociale et environnementale. Elle a notamment publié Réveiller les esprits de la terre aux éditions Dehors (2021) et l’ouvrage collectif Des énergies qui soignent en Montagne limousine aux éditions Maiade (2021).
  • Béatrice Kremer-Cochet, naturaliste, agrégée de l’université, experte au Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel. Elle est vice-présidente de Forêts Sauvages, administratrice de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) et auteure de L’Europe réensauvagée : Vers un nouveau monde aux éditions Actes Sud (2020).
  • Antoine Chopot, doctorant en philosophie de l’écologie politique. Il travaille sur la place et le rôle des non-humains dans les luttes pour l’autonomie collective et sur la fécondité des « Humanités environnementales ».
  • Léna Balaud, ingénieur agronome de formation. Elle est aujourd’hui agricultrice et chercheuse indépendante en philosophie politique. Avec Antoine Chopot, ils sont coauteurs de Nous ne sommes pas seuls : Politique des soulèvements terrestres aux éditions du Seuil (2021).

Atelier 2 – Écoféminisme et écologie politique

  • Solène Ducretot, activite, directrice de l’ouvrage Après la pluie – Horizons écoféministes aux éditions Tana (2020).
  • Élise Thiébaut, féministe, auteure et journaliste. En 2021, elle a notamment publié L’amazone verte : Le roman de Françoise d’Eaubonne aux éditions Charleston (2021), biographie de l’écoféministe Françoise d’Eaubonne.
  • Caroline Goldblum, autrice de nombreux articles sur le féminisme, ses recherches portent sur Françoise d’Eaubonne et elle récemment signé la postface de la réédition d’Ecologie et féminisme : Révolution ou mutation ? aux éditions Libre & Solidaire (2018).

Une contribution préparatoire sur le site et le YouTube de La Fabrique Ecologique :

  • Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre. Elle donne des séminaires à l’EHESS sur l’ethnographie des alternatives, l’écoféminisme et l’ethno comptabilité. Elle se consacre depuis dix ans à l’étude des alternatives écologiques et aux pratiques écoféministes. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Sociologie du travail.

Atelier 3 – Cultiver, élever, manger (à partir des animaux et de l’alimentation)

  • Damien Conaré, ingénieur agronome de formation, secrétaire général de la chaire UNESCO Alimentations du monde à Montpellier SupAgro.
  • Jacques Caplat, ingénieur agronome et docteur en anthropologie, co-fondateur du Réseau Semences Paysannes, président d’IFOAM-France (antenne française de la Fédération internationale d’agriculture biologique. Auteur de plusieurs ouvrages aux éditions Actes Sud, dont Une agriculture qui répare la planète avec Vandana Shiva et André Leu (2021), Deux mains dans la terre (bande-dessinée) avec Laëtitia Rouxel (2021) et (Re)devenir paysan (2022).
  • Jocelyne Porcher, directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE). Ses recherches portent sur les relations de travail entre humains et animaux, sur les relations affectives entre éleveurs et animaux, sur la souffrance au travail, sur l’élevage et les évolutions contrastées de nos relations aux animaux.

Rencontre 1 autour du thème – Écologie et spiritualité

Présidence : Patrice Sauvage et Bernard Ginisty (cofondateurs de l’association Démocratie et Spiritualité).

  • William Clapier, essayiste, auteur d’Effondrement ou révolution, un appel au sursaut spirituel aux éditions Le Passeur (2020), administrateur de CUT (Chrétiens unis pour la terre).
  • Stéphane Lavignotte, pasteur protestant et théologien, auteur de L’écologie, champ de bataille théologique aux éditions Textuel (2022).
  • Christine Kristof, fondatrice de l’association Anima Terra, autrice de Sur la terre comme au ciel : lieux spirituels engagés en écologie aux éditions Labor et Fides (2019).

Rencontre 2 autour du thème – Écologie et République

  • Claire Monod, architecte urbaniste, militante écologiste et porte-parole de la Convention pour une république écologique. Elle dirige la revue « Propos » aux éditions Les petits matins.
  • Lisa Belluco, , députée écologiste de la Vienne, vice-présidente de la commission permanente « Développement durable et aménagement du territoire ».

Atelier 4 – Effondrement, catastrophes, résilience, prospérité : quel imaginaire écologiste de l’avenir ?

Présidence : Erwan Lecoeur (sociologue, politologue spécialiste de l’écologie politique et de l’extrême droite).

  • Antoine Chollet, chercheur au Centre d’histoire des idées politiques et des institutions de l’Université de Lausanne. Il a publié notamment, avec Romain Felli, l’article « Le catastrophisme écologique contre la démocratie » (VertigO – la revue électronique en sciences de l’environnement) ainsi que Défendre la démocratie directe aux éditions Presses Polytechniques et Universitaires Romandes.
  • Corinne Morel Darleux, auteure, essayiste, chroniqueuse et militante écosocialiste. Elle a notamment rédigé l’essai Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce aux éditions Libertalia, est membre du conseil d’administration de la Fondation Danielle Mitterrand – France Libertés, est sociétaire de la coopérative L’Atelier Paysan.
  • Jean-Baptiste Fressoz, ancien élève de l’École normale supérieure Paris-Saclay, auteur d’une thèse en histoire, il a été maître de conférences à l’Imperial College de Londres. Il est chargé de recherche au CNRS, membre statutaire du Centre de recherches historiques (EHESS). Ses recherches portent sur l’histoire environnementale, l’histoire des savoirs climatiques, l’Anthropocène. Il tient une chronique mensuelle dans Le Monde.

Samedi 22 octobre

Atelier 5 – Le souci des autres : être attentif, le « care » (à partir des soignant.e.s)

Présidence : François Lotteau (médecin, ancien maire de Rully 71, membre de L’Instant d’après).

  • Pascale Molinier, professeure de psychologie sociale à la Sorbonne Paris Nord. Ses thèmes de recherches sont la psychodynamique du travail, la psychothérapie institutionnelle, les formes de subjectivations en lien avec la division sexuée du travail. Avec Patricia Paperman et Sandra Laugier, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages sur l’éthique et le travail de care.
  • Mélanie Popoff, médecin spécialiste en médecine physique et de réadaptation (D.I.U. de médecine environnementale). Elle est cofondatrice de l’Alliance Santé Planétaire.
  • Melody Nicoud, architecte et présidente de l’association « Santérittoire ». En tant qu’architecte, elle s’applique à concevoir des lieux de vie favorables aux vivants, c’est-à-dire à la santé des humains et à la santé de la biodiversité.

Une contribution préparatoire sur le site et le YouTube de La Fabrique Ecologique :

  • Jean-Philippe Pierron, agrégé et docteur en philosophie. Il enseigne à l’Université de Bourgogne. Il est notamment l’auteur des ouvrages Prendre soin de la nature et des humains. Médecine, travail et environnement aux éditions Les Belles Lettres (2019) et Les valeurs du soin. Enjeux éthiques, économiques et politiques (codirigé avec Didier Vinot et Élisa Chelle) aux éditions Seli Arslan (2018).

Atelier 6 – Marché, capital, propriété, biens communs (à partir de l’entreprise)

  • Guillaume Duval, ingénieur des Arts et Métiers, ancien éditorialiste au mensuel Alternatives Economiques. Lors de la campagne présidentielle de 2022, il conseille Yannick Jadot sur l’économie. Il a publié L’impasse. Comment Macron nous mène dans le mur aux éditions Les Liens qui Libèrent (2021).
  • Mireille Bruyère, maîtresse de conférences en sciences économiques à l’université de Toulouse Jean-Jaurès, chercheuse au Centre de recherche et d’études Travail organisation pouvoir (CERTOP) du CNRS, membre des Économistes atterrés et fait partie du conseil scientifique d’ATTAC. Ses travaux concernent l’emploi et le travail, l’économie sociale comme contestation du capitalisme et la question des limites écologiques et sociales de la croissance. Elle a fondé le master psychanalyse, philosophie et économie politique du sujet à Toulouse.

Atelier 7 – Apprendre, transmettre, coopérer (à partir de l’éducation)

Présidence : Aurélie Bleton (membre L’Instant d’après).

  • Philippe Meirieu, chercheur, essayiste spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie. Professeur émérite en sciences de l’éducation à l’université Lumière-Lyon 2 , il a mené de nombreuses recherches, en particulier sur la différenciation pédagogique et la philosophie de l’éducation.
  • Sylvain Wagnon, agrégé et docteur en histoire. Il dirige le Centre d’étude, de documentation et de recherche en histoire de l’éducation (CEDRHE) et enseigne à la faculté d’éducation de l’Université de Montpellier.
  • Marie Jacqué, sociologue à l’université d’Aix-Marseille et membre du laboratoire Population Environnement Développement (LPED). Ses recherches portent sur la sociologie de l’environnement, les contestations environnementales et mouvements sociaux, la gestion des ressources en région méditerranéenne, les savoirs environnementaux et l’éducation, les transformations des mondes agricoles et les enjeux environnementaux.
  • Aurore Grandin, doctorante en sciences cognitives à l’École normale supérieure, au sein du Laboratoire de neurosciences cognitives et computationnelles. Ses recherches portent sur l’apport de la psychologie pour la lutte contre le changement climatique.

Une contribution préparatoire sur le site et le YouTube de La Fabrique Ecologique avec Philippe Meirieu.

Atelier 8 – L’écologie décoloniale au cœur de l’action contre toutes les dominations

  • Marcellin Nadeau, député de la Martinique. Ancien conseiller départemental et maire du Prêcheur. Il agit depuis toujours pour une Martinique souveraine et écologique. A ce titre, il a été de tous les combats contre l’économie de plantation, le scandale du Chlordécone, les pollutions de l’eau, de l’air des sols et de l’océan, pour la vitalité du créole et des cultures caribéennes.

Atelier 9 – Réponses aux violences

  • Sebastian Roché, politologue spécialisé en criminologie, docteur en sciences politiques, directeur de recherche au CNRS au Laboratoire Pacte. Ses travaux portent essentiellement sur les questions de délinquance et d’insécurité, puis sur les politiques judiciaires et policières comparées, ainsi que sur la gouvernance de la police et les réformes du secteur de la sécurité.
  • Annie Le Fur, formatrice en régulation non-violente des conflits à l’Institut de formation du Mouvement pour une alternative non-violente (IFMAN).

Atelier 10 – L’écologie, un choc démocratique (à partir des pratiques écolos du pouvoir)

Présidence : Wandrille Jumeaux (administrateur territorial, cofondateur du Lierre).

  • Yves Sintomer, politologue français . Ses travaux portent sur la théorie politique chez Jürgen Habermas, sur l’histoire des procédures de démocratie participative et de démocratie délibérative de la Grèce antique jusqu’à nos jours, et sur la démocratie participative en action, en Europe et au-delà, à l’époque contemporaine (tirages au sort, jurys citoyens, budgets participatifs, conseils de quartier, etc.).
  • Marie-Hélène Bacqué, sociologue-urbaniste, professeure à l’université Paris Ouest, Nanterre-La Défense et chercheuse au Mosaïques-LAVUE.

Atelier 11 – Doit-on reconnaitre des droits à la nature ?

  • Marine Calmet, juriste, présidente de l’ONG Wild Legal qui est une école et incubateur pour les prochains procès en défense des droits de la nature. Elle a été porte-parole du collectif « Or de questions » opposé au projet Montagne d’or. Auteure de Devenir gardien de la nature aux éditions Tana (2021).

Atelier 12 – Invitation à la sobriété (à partir de la surconsommation d’objets, d’espace et de mobilité)

Présidence : Stephen Kerckhove (délégué général d’Agir pour l’Environnement et auteur de livre Le meilleur des E-mondes aux éditions Rue de l’échiquier, 2022).

  • Bruno Villalba, professeur de science politique (Paris-Saclay / AgroParisTech) et membre du laboratoire Printemps (CNRS). Il est notamment l’auteur de nombreux ouvrages comme Sobriété énergétique. Contrainte matérielle, équité sociale et perspectives institutionnelles (avec Luc Semal) aux éditions Quæ (2018) ou Les collapsologues et leurs ennemis aux éditions Le Pommier (2021) et L’écologie politique en France aux éditions La Découverte (2022).
  • Sylvie Landriève, codirectrice du Forum Vies Mobiles, coauteure de l’ouvrage collectif Pour en finir avec la vitesse aux éditions de l’Aube (2021).
  • Valérie Guillard, docteur en science de gestion, professeure à l’université Paris-Dauphine. Ses recherches portent sur la psychologie du consommateur, sur les pratiques des consommateurs à l’égard des objets de seconde main mais aussi sur le gaspillage. Auteure notamment de Boulimie d’objets, l’Être et l’Avoir dans nos sociétés aux éditions De Boeck (2014) et de Comment consommer avec sobriété ? Vers une vie mieux remplie aux éditions De Boeck (2021).

Atelier 13 – Travail, activité, revenu (à partir du territoire zéro chômeur)

  • Antonella Corsani, économiste et sociologue, enseignante-chercheuse à l’Institut de Sciences Sociales du Travail de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle travaille sur le capitalisme cognitif et le néolibéralisme, les mutations du travail et du salariat, les zones grises des relations de travail et sur les nouvelles formes d’entreprises coopératives. Elle est membre d’Ecorev – Revue Critique d’Écologie Politique et a codirigé le numéro 51 ayant pour titre « Expérimentations Ecosophiques ».
  • Edouard Martin, ancien syndicaliste sidérurgiste, ancien député européen, président de l’association Bridge.
  • Yann Moulier-Boutang, économiste et essayiste. Ancien enseignant à l’École normale supérieure et à l’Institut d’études politiques de Paris, il est professeur de sciences économiques à l’Université de technologie de Compiègne. Il a été International Adjunct Professor au Centre Fernand-Braudel de l’Université d’État de New York à Binghamton.
  • Guillaume Allègre, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), au centre de recherche en économie de Sciences-Po, spécialiste des questions de protection sociale et de fiscalité. Il est coauteur de Pour ou contre le revenu universel ? aux éditions du puf (2018) avec Philippe Van Parijs.

Atelier 14 – L’écologie est-elle sans frontières ?

Présidence : Jean-Luc Delpeuch (président de la Communauté de communes du clunisois et L’Instant d’après).

  • Philippe Lamberts, coprésident du groupe des Verts Ale au Parlement européen.
  • Chloé Ridel, haute fonctionnaire et militante, présidente de l’association Mieux Voter. Elle est directrice adjointe de l’Institut Rousseau et chargée des questions européennes au sein du conseil scientifique de l’institut. Elle est porte-parole de la campagne Un emploi vert pour tous !
  • Françoise Diehlmann, militante écologiste et fédéraliste, membre de l’Olivier, germaniste.

Une contribution préparatoire sur le site et le YouTube de La Fabrique Ecologique :

  • Tudi Kernalegenn, docteur en science politique, chercheur (Institut de sciences politiques Louvain-Europe) et directeur de l’association Bretagne Culture Diversité. Ses travaux interrogent les processus de territorialisation et les territoires du politique, et se focalisent sur les nationalismes, les migrations et l’écologie.

Atelier 15 – Le salut par les sciences et la technique ? (à partir de l’énergie)

Présidence : Hervé Kempf (rédacteur en chef de reporterre.net).

  • François Jarrige, historien maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Bourgogne. Ses travaux explorent l’histoire des techniques et de l’industrialisation à l’aune des enjeux sociaux et écologiques.
  • Cédric Villani, mathématicien, médaille Fields, ancien député, membre de Génération Écologie.

Table ronde finale – Désertion, rébellion, alternatives désobéissances, institutions : alliances et chemins de la classe écologique

Présidence : Géraud Guibert (président de La Fabrique Ecologique) .

  • Lola, Extinction Rébellion.
  • Stacy Algrain, étudiante à Sciences-Po Paris, fondatrice de « Penser l’après ».
  • David Cormand, député européen, auteur de Ce que nous sommes. Repères écologistes aux
  • éditions Les petits matins (2022).
  • Priscillia Ludosky, une des initiatrices et figure du mouvement des gilets jaunes. Membre de l’association Démocratie ouverte.
  • Magali Payen, youtubeuse, initiatrice du mouvement #onestprêt, spécialiste de la mobilisation citoyenne. Elle a notamment travaillé à Canal Présidente de MP Productions.
  • Une représentante du collectif des Agro déserteur.e.s.

Conclusion et suites des deux journées :

  • Hervé Kempf, rédacteur en chef du site reporterre.net.

Projection du dernier film « La Fabrique des pandémies » de Marie-Monique Robin en présence de l’auteure.


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