Pour EELV, l’accord prévoit « la fermeture de 24 réacteurs d’ici 2025, l’absence de construction de nouvelles centrales sur la mandature, l’abandon des filières du retraitement et du MOX, la mise en place d’une filière du démantèlement, etc. et globalement une stratégie de transition énergétique basée sur l’efficacité énergétique et le développement des renouvelables »
Pour le Parti Socaliste, l’accord prévoit les points suivants, selon le communiqué du PS.
« L’accord que nous avons négocié au nom du Parti socialiste et de Europe Ecologie Les Verts stipule que « nous renforcerons les garanties de sûreté du parc nucléaire français et engagerons une reconversion à emploi constant de la filière de retraitement de la fabrication du MOX, et des moyens de stockage des différents types de déchets, notamment du laboratoire de BURE en centres d’excellence du traitement des déchets et du démantèlement. »
Des interprétations divergentes ont été données sur l’avenir des filières de retraitement des déchets nucléaires et de fabrication des combustibles nucléaires dont le MOX, au cours des cinq prochaines années. Il nous paraît donc nécessaire d’en rappeler le sens.
Il est prévu dans l’accord, que la part du nucléaire dans la production d’électricité en France passera à l’horizon 2025 de 75% à 50 %. En conséquence et concomitamment avec cette diminution, la quantité de combustible nécessaire à l’approvisionnement des centrales en activité sur notre territoire, ainsi que les besoins de retraitement de ces combustibles se poursuivront mais diminueront. C’est pourquoi il est prévu d’accompagner cette évolution progressive, d’un plan de reconversion permettant de maintenir le nombre d’emplois, par la mise en oeuvre de centres d’excellence du traitement des déchets et du démantèlement.
Au cours de la prochaine législature, les activités dans les filières concernées de retraitement et de production de combustible avec les emplois afférents seront maintenus dans les deux sites de production, La Hague et Marcoule. »
L’accord ne mentionne pas les conséquences de la fermeture de 24 réacteurs sur la filière de production de combustible, au niveau de l’enrichissement et de la production de combustible elle-même dans des établissements situés en Rhône-Alpes
michel.deprost@enviscope.com avec les communiqués des deux partis.