A l’occasion du 22ème “anniversaire” de la catastrophe de Tchernobyl, samedi 26 avril le Réseau “Sortir du nucléaire” (France) coordonne, en « hommage aux milliers de victimes du plus grave accident industriel de l’histoire mais aussi à toutes les victimes anonymes de l’atome », la première Journée internationale de mobilisation contre le nucléaire. Le réseau a créé un site web spécifique : http://chernobyl-day.org
A ce jour annonce le réseau, déjà plus de 100 initiatives locales sont fédérées, dont plus du quart hors de France. Le 26 avril, un peu partout en France et hors de France, des manifestants portant le même masque resteront immobiles devant des sites nucléaires civils et militaires, des sièges d’entreprises pro-nucléaires, des ministères, des préfectures, des mairies, etc. L’opération a pour but de rappeler que, deux décennies plus tard, la catastrophe de Tchernobyl ne doit pas être oubliée. Le réseau estime que le risque de catastrophe demeure tant qu’une centrale nucléaire demeurera en fonctionnement. Le réseau rappelle aussi que des millions des millions de personnes vivent dans les zones les plus touchées et consomment des produits agricoles contaminés, en particulier par le césium. En Ukraine, en Russie et en Biélorussie, l’espérance de vie diminue, contrairement à ce qui se passe dans le reste de l’Europe.
Le Réseau estime que les 435 réacteurs nucléaires en service sur la planète vieillissent e devront être fermés « dans les prochaines années ». « Au lieu d’en construire de nouveaux pour les remplacer et perpétuer ainsi le péril atomique, tant civil que militaire, profitons au contraire de cette conjoncture pour hâter la fin de cette technologie dépassée et pour investir massivement, partout dans le monde, dans les énergies renouvelables et bien sûr dans les économies d’énergie »