Une nouvelle étude de l’Agence internationale de recherche sur le Cancer publié en ligne dans Annals of Oncology, montre qu’il n’y a pas de lien entre la vitamine D et le risque de cancer du poumon.
L’étude présente une analyse solide de plus de 5300 cas-contrôle tirés de 20 études internationales de cohortes. C’est la plus vaste étude à ce ou sur les liens éventuelles entre la vitamine D et le cancer. L’étude entend répondre aux questions sur les effets éventuelles de la vitamine D comme moyen de prévention du cancer du poumon. En effet plusieurs méthodes préconisent la supplémentation alimentaire contenant de la vitamine D comme moyen de prévention primaire du cancer du poumon.
La vitamine D rappelle le communiqué de l’IARC, est produite au niveau de la peau, après exposition aux rayons ultraviolets B. Elle peut être apportées dans le cadre ‘un régime ou de la prise de supplémentation.
Le rôle positif de la vitamine D a été suggére par plusieurs études de moindre ampleur, en relavant qu’une forte concentration de vitamine pouvait avoir un effet préventif contre le cancer du poumon.
L’étude large publiée par l’IARC viserait à apporter des réponses précises et définitives sur le rôle de la vitamine D. Au lieu de relayer des informations tirées des déclarations de fumeurs, comme l’ont fait les autres études, l’étude actuelle inclut une analyse de la cotinine, un métabolite de la nicotine trouvé dans le sang, qui permet une mesure objectif de l’exposition récente au tabac. Les données concerne aussi les liens entre vitamine D et cancer du poumon chez des fumeurs ayant cessé de fumé et chez des on fumeurs.
“The results are based on the most comprehensive data available and clearly show no association between high vitamin D concentrations and lung cancer risk”, says Dr Paul Brennan, the principal investigator of the study, “Our results are important because many prevention strategies are still focused on vitamin D supplementation as a protective measure against a number of diseases, including cancer.”
Lung cancer burden worldwide
Lung cancer is the deadliest cancer in the world, accounting for nearly 1.7 million deaths every year and 20% of all cancer deaths overall. Lung cancer survival rates are dismal, with the majority of lung cancer patients dying within 5 years of diagnosis, regardless of disease stage.
The main cause of lung cancer is tobacco exposure. The primary and most important lung cancer control measure is smoking cessation, but the lifetime risk of lung cancer among former smokers remains high, and never-smokers are also at risk.
“Given the high incidence of lung cancer worldwide, it is vital to prioritize efforts to reduce tobacco smoking and to identify additional preventive measures that may help to reduce the risk of the disease”, says Dr Christopher Wild, Director of IARC, “However, despite previous smaller studies suggesting that high vitamin D concentrations could protect against lung cancer, these new results do not support the idea of vitamin D supplementation for the primary prevention of lung cancer.”
