Après Chamonix, Grenoble et Albertville, dans les Alpes du Nord, le comité de candidature Pelvoux Écrins 2018 et l’association Mountains Riders un dossier très original d’une candidature nature pour les Jeux Olympiques de 2018,
Le dossier a été présenté à Lyon présence de Philippe Bourdeau, vice président du réseau international de chercheurs pour les Alpes (ISCAR) et professeur à l’Institut de Géographie Alpine, à Grenoble. Le projet se veut « un projet de territoire issu de la montagne pour la montagne qui s’inscrit directement dans le cadre de la convention Alpine et qui est le seul à disposer du soutien de la Commission Internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA) »
Pour le comité d’organisation, le dossier est le seul qui est en phase avec les accords internationaux de Kyoto et du Facteur 4, en affichant un Bilan CarboneTM post Jeux en réduction de 20% par rapport à celui d’aujourd’hui. Le projet repose sur l’absence de construction d’ infrastructure lourde et prévoit l’utilisation en particulier de la piste de bob et du tremplin de Turin 2006. Aucune réserve collinaire nouvelle ne sera construite pour l’alimentation en eau ou pour éventuellement la production de neige artificielle.
Le dossier propose une organisation extrêmement compacte limitant les déplacements en proposant un trajet moyen de 22 minutes entre les villages olympiques et l’ensemble des sites de compétition. Le territoire permet de proposer tous les sites dans un rayon de 25 KM dont 84% de sites existants. Aucune construction de lit n’est prévu grâce à l’utilisation des 300 000 lits existants dont 36 000 chambres de niveau 4 et 5 étoiles* rénovés en HQE (Haute Qualité Environnementale) et HPE (Haute Performance Energétiques)
Ligne de la Durance
L’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques dans la seule vallée de la Durance permet d’envisager des « Jeux fluides et propres ». La voie ferrée de la vallée de la Durance serait un véritable “métro des neiges” (13 000 personnes/heure) mettant 90% des sites à moins de 15 mn d’une gare 1/3 d’entre eux directement accessibles à pied ! Le projet serait l’occasion de désenclaver la vallée avec la percée ferroviaire sous le col du Montgenèvre
“Notre projet est différent et innovant“, assure Joël Giraud, président du groupe Montagne à l’Assemblée Nationale le comité de candidature “Pelvoux Ecrins 2018”. “Le village de Pelvoux comme porte drapeau d’un territoire de sports d’hiver, pour affirmer cette différence, montrer qu’un projet comme le nôtre, il n’y en a jamais eu, car il est exceptionnel, compact, écologique, il s’agit d’un vrai projet de rééquilibrage territorial, sans risque météo, sans risque technique, sans risque financier. Il correspond en tous points aux valeurs de l’olympisme car il s’agit d’un vrai projet de développement, d’un bonheur pour les athlètes et d’une ambition à rayonnement européen et Mondial pour le monde Olympique.” Les organisateurs revendiquent le soutien de 82% des Français selon un sondage IFOP décembre 2008.