Georges Hadziioannou, 57 ans, chercheur d’origine grecque, arrivé à Bordeaux depuis plusieurs années, s’appuiera sur une équipe d’une cinquantaine de personnes pour “inventer le photovoltaïque de demain” Le but est de remplacer les matériaux minéraux comme le silicium par des matériaux organiques pour la fabrication de cellules photovoltaïques.
Georges Hadziioannou avec qui nous avons échangé explique l’organisation du projet mené avec le CEA, l’Institut National de l’Energie Solaire (INES). Plusieurs entreprises participent à la mise au point des supports plastique et de l’encapsulation.
L’objectif est de mettre au point des matériaux qui permettent de réaliser des cellules d’une durée de vie d’au moins six ans, pendant lesquelles un rendement est garanti de 8 à 11% avec un coût de 1 euro le watt. Le budget du Conseil régional d’Aquitaine consacré aux « enjeux climatiques et énergétiques » est passé de 5M€ en 2008 à 23M€ en 2009 avec notamment le développement des chaudières biomasse, la structuration d’équipe de recherche sur le photovoltaïque organique et l’émergence d’une filière industrielle autour du photovoltaïque.