La Préfecture de Région justifie dans un communiqué le projet A 45 doit permette à Lyon et à Saint Etienne de poursuivre « leur développement et leur coopération ». La Préfecture rappelle que le projet lancé en 1993 a été confirmé à chaque étude. « En particulier, en 1998, une étude intermodale a conclu à la nécessité du projet, tout en donnant la priorité immédiate au développement du transport ferroviaire pour en améliorer l’attractivité ». Le tracé de l’A45 a été décidé en janvier 2004, après la réunion du Comité interministériel de l’aménagement et du développement du territoire du 18 décembre 2003, qui a réaffirmé l’intérêt économique du projet.
La Préfecture explique que des projets ont été ou seront abandonnés par l’Etat après la Grenelle de l’Environnement. «Mais l’Etat poursuit l’A45, parce que la sécurité des déplacements n’est pas assurée de façon satisfaisante avec la seule infrastructure actuelle, l’A47, qui supporte toutes les catégories de trafic, sans aucune possibilité de délestage en cas de problème»
Sur la période 2007-2013, l’État développe, rappelle la Préfecture, le transport ferroviaire en investissant sur les gares de Perrache, Part-Dieu et Saint-Étienne Châteaucreux ainsi que sur le raccordement de Givors. Le contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise accentuera également la croissance de ce mode de transport, pour les voyageurs et les marchandises.