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Primevère : consommer, donc vivre autrement

« Vivre l’écologie » : tel était le thème du salon Primevère 2009 qui s’est tenu vendredi 20, samedi 21 et dimanche 23 février à Eurexpo. « Vivre l’écologie, c’est une autre manière d’appeler Primevère » explique Patricia Fridman, responsable de la coordination et de la communication, l’une des chevilles ouvrières d’une organisation qui réunit chaque année environ 300 bénévoles et une petite équipe de salariés qui se mobilise au fil des mois.


Primevère, ce sont bien sûr des produits et des services, et des nouveautés, comme cette année les escargots bio. Primevère c’est , comme les autres salons, un lieu où on achète, mais sur le salon, on n’achète pas n’importe comment.


Contact de qualité avec le producteur


Primevère favorise incontestablement un contact de qualité avec le producteur. Les organisateurs appliquent la conviction sur laquelle le salon a été fondé en 1986 : le lien avec le fabricant, la traçabilité, sont les meilleurs moyens de garantir la qualité des produits. C’est le meilleur moyen aussi de permettre les échanges. Et des échanges il y en a dans les stands de Primevère. Un mot, et tel ou tel producteur devient intarissable. Le métier, la vente, sont aussi des questions de passion, de conviction. La méthode Primevère , c’est ainsi transmettre la démarche écologiste, les valeurs, les réflexions, une vision du monde faite de responsabilité, d’humanité.


Les visiteurs apprécient cette qualité solide qui fait de Primevère une entreprise saine et solide, entreprise devant être pris au sens d’organisation, car Primevère est porté par une association.


Pas de gratuité


Les exposants aussi apprécient. « Quatre vingt pour cent des exposants reviennent, ce qui montrent qu’ils sont satisfaits, mais le salon 2009 a aussi réuni 70 exposants nouveaux. » explique Patricia Fridman.


Des exposants qui ne viennent pas n’importe comment. Il ne suffit pas de demander une inscription pour louer quelques mètres carrés. Pas question non plus de demander un « rabais » dans les semaines qui précèdent le salon. « Ce ne serait pas correct par rapport aux autres exposants» explique Patricia Fridman. Primevère est ferme sur les prix, ne fait pas de concession à la gratuité ambiante qui veut faire croire que la valeur des biens et des services est relative. Les exposants paient. Les visiteurs aussi, 7 euros, et ils ne trouvent pas anormal de contribuer au fonctionnement de la manifestation, qui même si on n’achète pas ou peu, est un régal pour les yeux, les oreilles, les une source d’information très riche.


Sélection rigoureuse



Primevère n’accepte pas non plus de concession en ce qui concerne les critères de fabrication des produits. En 2008, les organisateurs ont eu un doute quant aux conditions de production d’un jeu en bois, dont l’entreprise avait délocalisé la production. Les responsables de Primevère ont demandé, en vain des précisions. Qui ne sont pas venues. L’exposant n’est plus revenu. En revanche, dans le même secteur du jeu en bois, des producteurs ont compris l’émergence d’une nouvelle demande. L’un d’eux propose des jeux en bois de forêts certifiées produit en république tchèque.


Primevère contribue à faire évoluer la production, à favoriser la relocalisation, à améliorer la traçabilité des produits. Les organisateurs se sont intéressés aux savons, en faisant appels aux compétences techniques d’une spécialiste, afin de mieux comprendre le positionnement des producteurs par rapport aux fournisseurs de base. L’année prochaine, Primevère se penchera sur la filière vêtements, qui englobe des produits bien au-delà des fibres végétales. De proche en proche, Primevère fait bouger les modes de vie.


michel.deprost@enviscope.com



Conférences: un pilier de la démarche Primevère


Les conférences proposées par Primvère, sont depuis le début du salon, une dimension essentielle du rendez-vous.


En 2008, environ 6000 visiteurs de Primevère avaient répondu avoir participé au programme de conférences. Bien sûr certains visiteurs n’assistent à aucune conférence et d’autres suivent plusieurs débats ou conférences. Mais cette participation aux échanges représente une proportion énorme, supérieure à la proportion de salons professionnels.


C’est dire que la soif d’information, d’échange, de réflexion est énorme. « Cette année nous avions installé sept salles, deux de plus qu’en 2008, le public s’est réparti partout et a beaucoup suivi » explique Patricia Fridman.

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