Propulsion spatiale : un carburant pour fusées moins nocif
La mise au point par le laboratoire d’un carburant moins nocif pour la santé des travailleurs, mais aussi performant que les carburants actuel, répond aux besoins croissants de l’activité spatiale.
Le secteur du spatial se développe rapidement avec de nombreuses applications, par exemple des satellites capable de capter des données météo, des données sur l’environnement. Le déploiement des satellites, sans parler de l’envoi d’hommes en station ou de sondes vers d’autres régions de l’Univers, est un secteur économique à part entière.
Si chaque lancement suppose une dépense d’énergie importante la somme de l’énergie consacrée à cette activité reste marginale par rapport à d’autres activités. La recherche de carburants plus propres pour l’environnement et moins dangereux pour l’homme est un enjeu.
Le carburant mis au point par le Laboratoire des Hydrazines et Composés Energétiques Polyazotés (Université Claude Bernard Lyon1/CNRS/Airbus-Safran Launchers), en collaboration avec la Faculté de Pharmacie de l’Université Lyon 1, répond à ces demandes. Il sera utilisé pour la propulsion des derniers étages des fusées et pour la mise en place des satellites. ” Les moteurs des premier étages, qui doivent faire décoller, fournissent beaucoup de puissance. Ces propulsions sont alimentés par la combustion de poudres, qui une fois mises à feu donnent la priorité à puissance, sans permettre un pilotage fin, explique Anne DHENAIN ingénieure de recherche au CNRS, qui travaille au laboratoire. Le nouveau carburant, liquide, mêlé à un comburant liquide aussi, peut être régulé. L’alimentation du mélange gérable depuis le sol, permet de régler la puissance et d’orienter finement le dernier étage et le satellite.