La production hydroélectrique, pourrait se trouver réduite de – 15% . Le refroidissement des centrales thermiques et nucléaires en piémont et en plaine sera plus difficile. Les Alpes comptent 554 usine de production hydroélectrique de lus de 10 mégawatt, dont un quart en France, avec 128 usines. Ces usines sont utilisées en période de pointe de demande électrique, en hiver, car elles peuvent démarrer instantanément.
Le changement de régime des fleuves sera surtout sensible en été, qui serait marqué par une baisse sensible des débit. La baisse du débit dans des périodes elles-mêmes plus chaudes, entrainerait une élévation des température de l’eau qui serait moins propre à permettre le refroidissement des centrales thermiques, qu’elles soient nuclaire ou fonctionnant au charbon, au fioul, au gaz.
Cette difficulté à refroidir pourrait survenir au moment où la consommation électrique serait accrue par le recours à la climatisation. La baisse des débits estivaux aurait aussi des conséquences, dans les vallées, sur les usages. Car l’eau estivale est largement utilisée dans les Alpes du Sud, pour l’irrigation de culture et d’arboriculture.La navigation fluviale devra s’adapter à de moindres tirants d’eau…
Ces thèmes seront évoqués lors des Etats Généraux de l’Eau en montagne qui se tiendront les 22,23, et 24 septembre, à Megève.