Michel Mercier, Ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du Territoire, président du Conseil général du Rhône a confirmé ce lundi lors de la cérémonie des vœux à la presse du Rhône, que le TOP (Tronçon Ouest du Périphérique de Lyon) devait être réalisé rapidement. Il a rappelé que le projet, dont le Grand Lyon était maitre d’œuvre, devait être tracé autour du cœur de l’agglomération, afin d’être financé par les deux collectivités, Grand Lyon et Département, sans recours à des financements par des tiers. Le tracé déjà arrêté semble satisfaisant au président du Département du Rhône. Le projet de Musée des Confluences va enfin se poursuivre après le choix d’une entreprises pour commencer la construction. L’année 2010 verra la mise en service du tramway LESLYS entre Part-Dieu et l’aéroport de Saint-Exupéry: les travaux d’infrastructure sont presque terminés, reste à réalisé l’escalator entre le quai d’arrivée du tram et la gare TGV. Michel Mercier a souligné l’importance du développement du trafic TGV à Saint-Exupéry.
Pas de hausse de la fiscalité
Michel Mercier a annoncé que le Conseil général n’augmenterait pas la fiscalité pour son budget 2010. “Tous les services devront réaliser des économies» a martelé le président du Conseil général. La collectivité ploie en effet sous le poids des dépenses sociales. La dépense mensuelle pour le Revenu de Solidarité Active (RSA) est passée de 10 à13 millions d’euros. Le Département prend en charge 28 000 personnes âgées avec l’Allocation pour l’autonomie, 10 000 personnes handicapées, et finance des aides diversespour 70 000 personnes. Les politiques pour les jeunes et l’enfance représentent 140 millions par an. La mise en place de repas à tarifs différenciés en fonction des revenus dans les collèges ( pour 1, 2 ou 3 euros) a provoqué l’afflux de nombreux jeunes dans les cantines, preuve du besoin latent qui existait. Michel Mercier s’est réjoui : il vaut mieux voir des jeunes venir dans les cantines, y trouver un encadrement, plutôt que les voir manger un sandwich ou autre chose
Face à ces dépenses, la collectivité reste dans l’inconnu face aux recettes. Les droits de mutations sur les ventes immobilières se sont redressés depuis le mois de juillet par rapport à 2008, mais les autres postes de recettes ne permettent pas de relâcher la rigueur.