Dans les années trente et les années quarante, le réseau électrique moyenne et haute tension de l’agglomération lyonnaise a été développé avec des câbles baignant dans de l’huile sous pression ou avec des câbles enrobés de papiers huilés. Ces techniques d’isolation ont fait leur temps et surtout, l’agglomération lyonnaise a fortement changé depuis vingt ans. Et va encore changé dans les prochaines décennies. L’est lyonnais va se développer, comme le sud de la Presqu’Ile.
La consommation s’est aussi déplacée et les techniques permettent d’optimiser le transport d’électricité : transporter plus de courant dans les câbles. Réseau de Transport d’Electricité va donc investir 50 millions dans ces travaux.
Réseau de Transport d’Electricité, filiale d’EDF (indépendante commercialement et juridiquement du groupe) a donc préparé le plan Lyon Câblenergie 2013 qui prévoit le changement de 50 kilomètres de câbles 225 000 et 63 000 volts.
Cinq lignes créées
Une lignes nouvelle 225 000 volt sera créée pour relier le poste de Saint-Amour dans le sixième arrondissement au poste de Perrache Confluence, renforcé pour alimenter le nouveau quartier de Confluence, soit l’équivalent de 15 000 habitants. Une ligne de 225 000 volts sera mise en hors service, l’huile vidangée, les câbles retirés, mais les tubes laissés en place, sans risques pour l’environnement
Pour la tension 63 000 volts, plusieurs lignes seront créées entre Cusset le poste des Brotteaux, en passant par des secteurs moins urbanisés, mais aussi entre Mermoz et Vénissieux, et entre La Mouche et Port du Temple dans la Presqu’Ile. Des lignes seront mises hors service, mais pas déposées. Elles pourraient être mises à disposition d’ERDF, l’autre filiale d’EDF chargé de la distribution jusqu’aux clients finaux.