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Métropole de Lyon en 2030: 3 millions d’habitants, des dessertes par train et des espaces naturels

A quoi ressemblera la région lyonnaise en 2030? Cela se décide aujourd’hui. En tous les cas les élus des différentes agglomérations préparent les Schémas de Cohérence Territoriale, les SCOT. Des SCOT qui doivent entrer dans la trame de la Directive Territoriale d’Aménagement DTA, mise au point par l’Etat.

Cet emboîtement pour brique de base le SCOT du Grand Lyon, avec 1,250 million d’habitants. Au dessus, il y a l’Aire Urbaine de Lyon avec 1,7 million d’habitants (1) puis une région couverte par dix SCOT, qui regroupe aujourd’hui 2,7 millions d’habitants (2) Cette métropole qui s’étend de Saint-Etienne au Nord Isère, gagnera 300 000 habitants d’ici à 2030, a annoncé ce lundi Gérard Collomb, président du Grand Lyon en présentant la vision de l’agglomération. Une vision préparée par les élus, dans le cadre du Syndicat Mixte d’Etudes et de Programmation de l’Agglomération Lyonnaise.


La croissance démographique est une hypothèse et un objectif. Le président du Grand Lyon sait sans doute que les villes sont des facteurs de compétitivité en même temps que des lieux de pouvoir. Il pense sans doute que les villes sont aussi une manière très efficace d’occuper le territoire.


Trois agglomérations et des pôles secondaires


Et le territoire, justement, il faudra l’occuper de mieux en mieux, en l’économisant, en le gérant au mieux. ” Le premier objectif c’est de construire une métropole de plus de 3 millions d’habitants, autour de trois agglomération, mais avec une trentaine de pôles secondaires, de l’agglomération viennoise à Roanne, sans oublier Pont d’Ain, Ambérieu ou la Dombes” a expliqué Gérard Collomb.


Deuxième objectif très clair: la métropole se construira autour des dessertes ferroviaires. Une dizaine de lignes ferroviaires irradient et desservent Lyon, vers Bourg-en-Bresse, Saint-André le Gaz, Saint-Etienne, Roanne, la Vallée de l’Azergues. ” Il faudra renforcer l’urbanisation à proximité des gares, en y construisant de quoi accueillir 200 000 habitants supplémentaires et en dissuadant le développement dans les zones non desservies” avertit Gérard Collomb. Une carte indique clairement les secteurs qui ont un potentiel fort, le long de la ligne 3 de tramway, du côté de Sathonay, ou du côté de Givors.


Des espaces agricoles et des espaces naturels


Le troisième objectif est de concevoir une métropole ” nature”, avec des espaces agricoles et des espaces naturels qui fonctionnent en réseau: des coeurs verts, des corridors écologiques qui permettent à la faune de circuler librement d’un secteur à l’autre, enfin un réseau vert. ” Ce réseau vert est un gage de qualité de vie et il ne faut pas oublier que Lyon s’est développé ces dernières années grâce à la réputation de sa qualité de vie” estime le président du Grand Lyon. Le développement, viendra de pôles qui seront complémentaires au niveau de leurs activités économiques. Les activités seront réparties, comme les emplois, comme les services et le logement pour créer des bassins de vie aussi complets que possible, pour réduire les déplacements.


7500 logements chaque année


L’agglomération lyonnaise de 2030, suppose la construction de 7500 logements chaque année, un rythme identique au rythme actuel. Des logements qui seront construits dans des secteurs déjà bien desservis par les transports en commun, surtout le train ou le train-tram. Le but est en effet de faire fonctionner une agglomération sobre en énergie, peu polluée, saine, où les transports doux sont très développés, avec une répartition des logements sociaux. Dans la carte de l’agglomération de 2030, les élus pointent trois zones stratégiques. L’Est lyonnais, de Vaulx en Velin à Vénissieux, connaîtra un fort développement car il dispose de beaucoup de places, d’une population jeune. Le secteur de Saint-Exupéry , avec le TGV, une desserte directe avec Lyon, le futur contournement ferroviaire, sera aussi un point du développement. Enfin, la vallée de la Chimie devrait être réorganisée, les sites chimiques devant évoluer en même temps que l’industrie chimique va adopter des modes de production plus ” verts”.


Le SCOT sera adopté par les élus dans quelques mois. Il s’imposera pour l’élaboration des futurs plans locaux d’urbanisme, qui décriront précisément les secteurs à urbaniser. Les Schémas de Cohérence ne sont pas des vues de l’esprit.


michel.deprost@free.fr


Pour plus d’informations: www.scot-agglolyon.fr




1) L’Aire Urbaine comprend la Communauté Urbaine, l’Est Lyonnais, le Pays d’Ozon, l’Ouest Lyonnais jusqu’à l’Arbresle, la Dombes jusqu’à Ambérieu, le Nord Isère jusqu’à L’Isle d’Abeau.


2) L’aire métrpolitaine inter-SCOT regroupe le SCOT de l’agglomération lyonnaise, mais aussi le Beaujolais, le Val de Saône, la Dombes, le Bugey-Côtière-Plaine de l’Ain, le Haut Rhône-Dauphinois, le NOrd Isère, les Rives du Rhône, l’Ouest Lyonnais et le Sud-Loire.

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