Vingt cinq ans après sa création sous le nom de Total Energie, TENESOL, filiale à 50% d’EDF et de Total a bien l’intention de devenir un acteur important du photovoltaïque en Europe et dans le monde, en comblant le retard avec ses concurrents, en particulier allemands.
L’entreprise installée à la Tour de Salvagny, à l’ouest de Lyon, a réalisé en 2007, un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros, sans compter les activités d’investissements dans des centrales photovoltaïques qu’elle exploite dans les DOM-TOM ( 30 MW de puissance installée). En 2008, Tenesol vise un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros, sans compter ces mêmes investissements qui lui permettent de constituer une expérience d’exploitant. « Cette expérience dans des conditions climatiques et maritimes difficile des DOM est très intéressante » explique Benoit Rolland, directeur général.
Approche industrielle
C’est l’expérience industrielle de Benoît Rolland au sein du groupe Valéo, que les actionnaires de TENESOL veulent valoriser en faisant franchir à l’entreprise née d’un concept de photovoltaïque isolé, pour les pays du sud, plusieurs étapes dans les années qui viennent. EDF et Total ont doté TENESOL de moyens financiers supplémentaires par une augmentation de capital, pour permettre une phase de croissance par autofinancement avec une approche pus industrielle.
L’entreprise a accru la capacité de production de son unité toulousaine, TENESOL TECHNOLOGIES, passée en 2007 de 15 à 45 MW grâce à un investissement de 4 millions d’euros. « L’usine de Toulouse pourra approvisionner le marché français, alors que notre filiale sud-africaine, TENESOL MANUFACTURING, d’une capacité de 50 MW approvisionnera les marchés du sud» explique Benoit Rolland. Le site de la TOUR de SALVAGNY conservera sa fonction d’unité d’assemblage, mais un magasin de 10 000 mètres carrés sera utilisé à Villefranche-sur-Saône.
Saisir la baisse du prix du silicium
TENESOL prévoit de faire sauter plusieurs verrous pour profiter pleinement d’un marché en pleine expansion, où la mise en place d’un tarif d’achat attractif est arrivée plusieurs années après l’Allemagne, l’Espagne. L’Italie et la Grèce ont adopté à leur tour des mesures qui stimulent la demande.
TENESOL s’apprête à changer de taille, sur un marché où le verrou de prix du silicium devrait sauter. « Des capacités de production importantes vont entrer en service en Asie, en Chine, à Taïwan » explique Benoît Rolland. Le projet de site de production de silicium porté par EDF dans les Alpes de Haute Provence, permettra à TENESOL un approvisionnement plus facile, qui contribuera à faire baisser les prix. TENESOL mettre à profit les liens avec EDF et TOTAL, sur les plans technique mais aussi commercial. L’entreprise s’approvisionne déjà en cellules auprès de Photovoltech, filiale de Total et de Suez. L’entreprise accentuera ses dépenses de recherche. Car là aussi, les concurrents qui réalisent des chiffres d’affaires trois fois supérieurs au sien, ont de l’avance. Pour TENESOL, la course continue.
Pour en savoir plus sur TENESOL www.tenesol.com
Le numéro un français de la fabrication d’ensemble photovoltaïque veut réduire l’écart avec ses concurrents allemands, japonais ou espagnols.
Vingt ans après sa création sous le nom de Total Energie, T, filiale à 50% d’EDF et de Total annonce son intention de devenir un acteur important du photovoltaïque en Europe, en comblant le retard avec ses concurrents en particulier allemands.
L’entreprise installée à la Tour de Salvagny, à l’ouest de Lyon, a réalisé en 2007, un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros, sans compter les activités d’investissements dans des centrales photovoltaïques qu’elle exploite dans les DOM-TOM. En 2008, Tenesol vise un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros, sans compter ces mêmes investissements qui lui permettent de constituer une expérience d’exploitants. « Cette expérience est très intéressant dans des conditions climatiques et maritimes des DOM » explique Benoit Rolland arrivé à la tête de l’entreprise comme directeur général il y a quelques mois.
C’est l’expérience industrielle de Benoît Rolland au sein du groupe Valéo, que les actionnaires de TENESOL veulent valoriser en faisant franchir plusieurs étapes dans les années qui viennent. EDF et Total ont doté TENESOL de moyens financiers supplémentaires par une augmentation de capital., pour permettre une phase de croissance par autofinancement avec une approche pus industrielle.
L’entreprise va accroître la capacité de production de son unité toulousaine, qui passera de 15 à 45 voire 50 MW en septembre, grâce à un investissement de 4 millions d’euros. « L’usine de Toulouse pourra approvisionner le marché français, alors que notre filiale sud-africaine, d’une capacité de 50 MW approvisionnera les marchés du sud » explique Benoit Rolland. Le site de la TOUR de SALVAGNY conservera sa fonction d’unité d’assemblage, mais un magasin de 10 000 mètres carrés sera utilisé à Villefranche-sur-Saône.
TENESOL devra surtout faire sauter plusieurs verrous pour profiter pleinement d’un marché en pleine expansion, où la mise en place d’un tarif d’achat attractif est arrivée plusieurs années après l’Allemagne, l’Espagne. L’Italie et la Grèce ont adopté à leur tour des mesures qui stimulent la demande.
TENESOL donc d’apprêter à changer de taille, sur un marché où le verrou de prix du silicium devrait sauter. « Des capacités de production importantes vont entrer en service en Asie, en Chine » explique Benoît Rolland. Le projet de site de production de silicium porté par EDF dans les Alpes de Haute Provence, permettra à TENESOL un approvisionnement plus facile, qui fera baisser les prix.
TENESOL mettre à profit les liens avec EDF et TOTAL, sur les plans technique mais aussi commercial. L’entreprise s’approvisionne déjà en cellules auprès de Photovoltech, filiale de Total et de Suez.