Trains régionaux : pour les infrastructures on va dans le mur estime Eric Fournier

   Eric Fournier, conseiller régional  UDI Centristes, d’Auvergne Rhône-Alpes, a pris la parole ce vendredi lors de la discussion des dossiers sur les transports, lors de l’assemblée plénière. Il a rappelé les trois composantes du système ferroviaire :  infrastructures, matériel, service, dont la production. Pour les infrastructures, malgré les promesses de l’Etat, premier responsable, on ne met que des rustines.

«   On peut être centriste et accentuer de positions  » a rappelé l’élu de Haute Savoie, aussi maire de Chamonix, aujourd’hui vice-président en charge du changement climatique, qui fut jadis vice président en charge des transports.

 » Sur les infrastructures a souligné Eric Fournier,  on a un vrai problème. On ne peut pas se contenter de péages, c’est vrai en région comme au niveau national.  On constate un défaut d’investissement depuis plusieurs décennies , résultat d’une incurie qu’il faut relever. Ce ne  seront pas des posture le temps d’un mandat qui suffiront. Le ferroviaire est une affaire de un temps long. Sur les infrastructures ,  nous allons dans le mur. Malgré la négociation, on va arriver  à 100, 200,  300 millions mais on ne fera que des rustines pour quelques années. Là cela sera  la négociation entre la Région et l’Etat sinon dans 10 ou 15 ans nous aurons la moitié de nos petites lignes qui auront disparu. ll faut provoquer la révolution du fer,  sinon nous achèterons  du matériel  de luxe, des Ferrari, disons des Alpines qui vont rouler sur les pistes forestières. La fausse manoeuvre nous guette.  »

 »  Il faut tout mettre en œuvre en matière de services supplémentaires pour répondre aux attentes des citoyennes, prendre en considération surtout les jeunes  qui veulent du train , certains ne passent plus leur permis.  La région fait tout ce qu’elle d’aller il est absolument nécessaire d’aller plus loin.  »

 »  Il faudra enfin évoquer la question des couts de production du système ferroviaire français . Cela ne veut pas dire qu’on veut libéraliser, mettre des cheminots au chômage. Mais les couts de production, en Allemagne pour la Deutsche Bahn, en Italie, sont inférieurs et  dopent le regain ferroviaire . On ne peut pas garder des couts de production sans aller voir ailleurs. »

 » Enfin, on ne parle pas de fret,  mais pour nos entreprises, pour la relocalisation , si on n’a pas système performant de fret  nous irons vers l’isolationnisme  de l’Ouest de la région mais aussi par rapport à toute l’Europe. »

LinkedIn
Twitter
Email

à voir

Related Posts

Mag2lyon numéro 163

NEWSLETTER

Rececevez réguliérement par mail nos dernier articles publiés

Lire la vidéo
Lire la vidéo
Lire la vidéo

Derniers articles publiés

Enquêtes

Reportage Vin 31

Dossiers

Territoires

Environnement

Energie

Mobilité

Médiathèque

économie

économie durable

bioéconomie

économie circulaire

Construction et aménagement

Recherche

Connection

Connexion à votre compte

Récupération de votre mot de passe

Merci de saisir votre identifant ou votre adresse email