L’UIC est d’accord avec la réduction de la facture énergétique et la recherche d’une plus grande indépendance énergétique.

Le projet de loi comporte selon l’Union des Industries Chimiques ( UIC) des éléments positifs : développement de filières industrielles compétitives et riches en emplois, prise en compte des électro-intensifs, possibilité de faire un point et d’analyser les écarts par rapport aux objectifs tous les cinq ans pour adapter la politique énergétique à la situation internationale, compétitivité des entreprises et du changement climatique.

L’UIC  déplore que le gaz est le grand absent alors que la production européenne est en décroissance. L’UIC souhaite que la France puisse se doter d’une véritable stratégie gaz afin de permettre aux filières gazo-intensives d’améliorer leur compétitivité.
Cependant pour le secteur de la chimie, ce projet doit s’accompagner d’une étude d’impact et d’une analyse suffisante pour définir le montant des investissements nécessaires dans la durée, comme la loi le prévoit et comme le conseil à la simplification réglementaire l’a rappelé.
Les objectifs à long terme montrent que la France fait le pari du « tout » électrique avec une énergie décarbonée.  L’UIC partage cet objectif, mais souligne l’absolue nécessité de traiter le problème de l’intégration des énergies renouvelables, aussi bien sur le plan technique qu’économique car ces énergies ne sont pas encore compétitives.

Dans le cas contraire, les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre ne seront pas atteints et cela se traduira par une augmentation des coûts de l’énergie, que les particuliers et les industriels ne pourraient  supporter. L’industrie chimique rappelle son rôle de fournisseur de solutions dans le développement des énergies renouvelables (solaire, éolien, batteries, stockage, …) et de matériaux pour abaisser la consommation d’énergie.