Sara Boukaala, au nom des Radicaux de Gauche ( voir notre vidéo), a rappelé qu’il faut éviter les options schématiques comme le rejet du nucléaire, tout en dévéloppant les énergies renouvelables.
Pour le Front de Gauche, Corinne Morel-Darleux a demandé un référendum sur la sortie du nucléaire. Les énergies renouvelables, pour la représentante du Front de Gauche, ne doivent pas être développées en mettant en cause l’approvisionnement énergétique. Le Front de Gauche est opposé à l’intervention des grands groupes ( Veolia, GDF Suez) dans le secteur des renouvelables où ils seraient incapables de réaliser des investissements durables. Les gaz de schistes, le Front de Gauche n’en veut pas non plus car il faut refuser des ressources fossiles “dilapidées par le capitalisme industriel.” Le Front demande qu’on mette l’accent sur les énefggies géthemris qet sur les énergie de la mer.
Investir dans la déconstruction
Pour le groupe PSEA, Jean Michel CREYSSON, insiste sur le fait qu’il ne faut pas tout faire peser sur la production. Il faut mettre fin à la dépendance du nucléaire, qui a permis de développer la France de l’après guerre mais ne peut assurer l’avenir. Pour le conseiller PS, il faut même concevoir la déconstruction des centrales comme une filière d’avenir. La gestion de la fin de vie des centrales serait un marché mondial de quelque 400 sites.
L’élu PSEA, invite aussi à respecter les engagements internationaux de la France en délaissant les énergies fossiles. ” Ne tentons pas le diable en développant une énergie fossile comme les gaz de schistes.” En refusant ces énergies fossiles, Jean-Michel Creysson met en avant les territoires à énergie positive, les TEPOS et les expériences des Parcs Naturels Régionaux.
Une transition cohérente
Annabel André Laurent, de l’Union de la Droite et du Centre, tient un langage sans fioritures. Pour l’élue de la Haute-Savoie, il faut regarder en face les réalités énergétiques mondiales. ” Les responsables politiques doivent trouver une base cohérente entre les bases actuelles, le nucélaire et les énergies renouvelables.” Annebel André Laurent rappelle que quand ils sont sortis du nucléaire, les Japonais ont du réaliser des économies d’énergie dans des conditions très dures: suppression de la climatisation, décalage des activités économiques, importations massives d’hydrocarbures, facture énergétique en hausse, accroissement des émissionsde GES. Le Japon entend développer de nouveau le nucléaire et l’élue rappelle que d’autres pays, comme le Royaume Uni, la Finlande, la Chine, l’Inde, veulent investir massivement dans le nucléaire.
On comprend qu’avec des visions aussi tranchées le débat soit impossible…