Eco Emballages incite à la restructuration du secteur des centres de tri d’emballages ménagers pour permettre des investissements importants en vue d’un tri plus qualitatif incluant les plastiques.
Lors du lancement de la collecte sélective, on a pensé qu’il fallait disposer de beaucoup de centres de tris. Mais très vite, la restructuration s’est imposée et en 2015, Eco Emballages a lancé un appel à projets pour préparer la nouvelle carte des centres de tri. Il est en effet nécessaire de réaliser des investissement importants pour étendre le traitement à tous les emballages en matière plastique. L’objectif serait de passer de 237 centres à environ 115. Eco-Emballages consacre 25 millions d’euros au soutien de neuf projets de centres qui seront construits sur le territoire. Les neuf projets desserviront 6,5 millions d’habitants.
La restructuration s’opère en fonction de la taille actuelle des centres. Certains centres traitent 10 000 tonnes, d’autres 60 000 tonnes. La restructuration implique fortement les collectivités car elle a des conséquences sociales et économiques. La fermeture d’un petit centre qui traite 2000 tonnes entraîne la suppression d’une poignée d’emplois et l’opération est délicate. Pourtant des élus, comme en Bièvre Valloire, en Isère, comprennent qu’il est préférable de collecter les emballages pour les envoyer en traitement dans un centre plus performant.
A la fin de 2016, 15 millions de français pourront trier tous leurs emballages et en 2022, ce sont tous les habitants qui pourront trier tous leurs emballages, y compris en matière plastique.
En Auvergne Rhône-Alpes, deux projets ont été retenus, le projet du centre de tri de Chezy dans l’Allier et le projet du centre de tri Digitale, à Rillieux-la-Pape, géré par Veolia Environnement.