A Grenoble et Saclay le CEA pratique déjà depuis de plusieurs années cette forme de soutien aux pme qui veulent innover. Il fallait trouver un modèle rentable pour aider ces entreprises innovantes à franchir ce que Jean Therme, directeur de la recherche technologique du CEA à Grenoble appelle « la vallée de la mort », ce no-mans-land entre la recherche fondamentale et la mise en marché des applications.
En apportant à ces start-ups un accompagnement scientifique, et en entrant également au capital, le CEA leur permet de grandir avec un tuteur. C’est ainsi qu’à Toulouse, Nantes et Bordeaux, qui ont été les premiers laboratoires de ce déploiement, plus de 20 M€ ont été engagés dans des contrats avec des entreprises prometteuses des high-techs ou des green-techs.
C’est donc cette démarche que Geneviève Fioraso et Louis Gallois viennent d’initier à Metz, dans le cadre du Pacte Lorraine.