Dans la publication danoise Energy Watch, Carlos Ghosn déclare « qu’en observant les tendances globales, nous devons conclure que les batteries remplaçables ne sont plus la voie principale pour les véhicules électriques. La voie principale, ce sont des batteries chargeables à plat dans les véhicules. Nous pensons que les gens veulent de la flexibilité et nous pouvons voir que la demande va vers des batteries standards rechargeables ». Par ces propos le PDG de Renault signifie qu’il abandonne la solution qu’il avait développée en partenariat avec la start-up Better Place. En fait, déçu par la faible réponse sur le marché test d’Israël, le constructeur décide d’arrêter ses investissements dans cette voie.
C’est en France que Renault abandonne le procédé d’échange de batteries. A l’intérieur de la gamme Renault, la seule « Fluence ZE » devrait encore bénéficier de l’option batteries amovibles et par ailleurs les stations d’échange Better Place resteront en activité au Danemark et en Israël.
Coup dur pour cette jeune entreprise américaine, pour qui Renault représentait un partenaire de poids sinon le plus gros. Seuls des projets de démonstrateur dans la ville chinoise de Guangzhou, pourraient éviter à Better Place de sérieuses difficultés.