Le développement du vélo en Auvergne Rhône-Alpes doit être coordonné avec le développement des modes de transport en commun, notamment le train. La création de parcs de stationnements dans les gares est urgent.
Le développement du vélo, a été objet d’échanges ce vendredi lors de l’assemblée plénière du Conseil régional d’Auvergne Rhône-Alpes. Le vélo se développe partout en Auvergne Rhône-Alpes depuis une vingtaine d’années. Le mouvement a commencé à Lyon, avec le lancement du service Vél’ov. Il a entrainé le développement des services de vélos en libre-service dans d’autres métropoles, dans des agglomérations moyennes.
Le développement du vélo a appelé le développement des bandes, pistes et voies cyclables, en milieux urbains, comme sur d’anciennes emprises ferroviaires (conséquence d’un abandon regrettable du train) ou encore le long de fleuves et de rivières, comme Via Rhôna. Ces infrastructures ont elles-mêmes renforcé la dynamique.
Un point critique dans les trains
Le développement du vélo a accompagné le développement des transports en commun, notamment celui du train. Les gestionnaires et exploitants de trains, notamment de TER, ont dû mettre à disposition des espaces dédiés aux vélos. Mais un point critique est déjà atteint depuis quelques années. Les vélos sont de plus en plus nombreux. Ils prennent une place considérable, débordent des espaces dédiés. Ils allongent les temps d’embarquement, de circulation dans les rames, de débarquement. Se posent parfois des problèmes de cohabitations entre voyageurs piétons et voyageurs cyclistes. La multiplication des vélos peut aussi poser des problèmes de sécurité d’évacuation en cas d’urgence.
La solution est donc, rappelle Frédéric Aguilera, vice-président aux Transports d’Auvergne-Rhône-Alpes, de favoriser notamment l’utilisation d’un vélo entre le domicile et la gare de départ, puis d’un autre système, vélo éventuellement , entre la gare d’arrivée de la destination finale. Cela suppose la mise en place de parcs de stationnements qui manquent cruellement partout. Le retard est considérable. La Région entend soutenir la création de 10.000 places de stationnement vélo en gare.
