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AREVA estime calomnieuse la présentation par France 3 de lagestion des anciennes mines d’uranium

AREVA estime que le documentaire diffusé par France 3 mercredi 11 février présentait « de façon calomnieuse la gestion par AREVA des anciens sites miniers français d’uranium».


Le groupe rappelle que plus de la moitié des mines d’uranium exploitées en France l’avaient été par d’autres opérateurs qu’AREVA (associations de collectivités, pétroliers, autres mineurs…). L’Etat, rappelle un communiqué, a fait appel à AREVA en raison de sa « connaissance reconnue de l’uranium naturel et à ses engagements en matière de responsabilité sociale ». L’entreprise rappelle « consacrer budget réaménagement de 4 à 5 millions d’euros par an, avec 100 spécialistes (santé, radioprotection, géologie, environnement) sur le sujet. Chaque année, près de 10 000 analyses et des milliers de prélèvements sont réalisés par AREVA ou par les DRIRE.» AREVA ne répond pas aux critiques concernant l’indépendance des contrôles effectués sur plusieurs sites.

AREVA souligne que « le réaménagement et le suivi environnemental des anciennes mines sont effectués suivant une méthodologie rigoureuse et reconnue, tant par les autorités nationales qu’au niveau international. Cette activité est contrôlée par les DRIRE, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) et les DDASS (Directions départementales des affaires sanitaires et sociales) »
AREVA rappelle entretenir « des relations régulières avec les élus locaux, les associations et les riverains dans une démarche de dialogue permanent». AREVA « participe aux structures de concertation (commissions locales d’information et de surveillance) et d’études (groupes d’expertise pluralistes regroupant une quinzaine de groupes d’experts scientifiques et associatifs de cinq nationalités) ». AREVA rappelle travailler avec de « nombreuses structures locales d’échange que France 3 a délibérément omis d’évoquer »


En ce qui concerne les risques liés aux radiations, AREVA rappelle « qu’à l’époque de la fermeture des mines, la réglementation sur l’exposition du public fixait la limite à 5 millisieverts (mSv) par an ajoutés au milieu naturel. Cette limite a été ramenée à 1 mSv par an en 2004, ce qui représente 1000 micro sievert. AREVA suit scrupuleusement cette réglementation appliquée à toute l’industrie du nucléaire. Il convient de noter que les études épidémiologiques n’ont montré aucun effet sur la santé en dessous de 100 mSv»

AREVA souligne que la radioactivité est présente naturellement dans l’environnement, mais le communiqué ne commente pas les niveaux éventuellement supérieurs à la radioactivité naturelle, relevés à plusieurs reprises lors du documentaire notamment sur des remblais de chemins, des parkings, des sous-bassements ou des ronds-points.


m.d.



Note


Le Sievert unité de mesure des effets biologiques



Le sievert est l’unité utilisée pour la dose équivalente, grandeur utilisée en radioprotection pour tenir compte de la différence d’effet biologique des divers rayonnements. Elle tient compte du fait que des rayonnements ont des effets biologiques différents pour la même quantité d’énergie déposée.



La réglementation française fixe les limites de doses équivalentes annuelles à 1 milli sievert pour la population et 20 milli sieverts en moyenne annuelle pour les travailleurs (35 mSv jusqu’en juin 2005). Le micro sievert est le millième du milli sievert.


Les valeurs montrées lors de l’émission de France 3 étaient de 3 à 4 micro sievert par heure, voir parfois plus dans certains lieux, d’après les mesures réalisées par la CRI-RAD


. Ces valeurs étaient relevées dans certains points ( parkings, parcours santé, cours d’eau) souvent près du sol, au contact des stériles. Pour la CRI-RAD, ces niveaux même faibles créent un risque, notamment parce qu’ils s’accumulent à d’autres doses ( radioactivité naturelle provenant du radon dans certains secteurs, rayonnements médicaux, etc), La CRI RAD insiste sur le fait que les individus ne présentent pas le même terrain et que les effets des faibles doses ne sont pas tous connus. Même infime, le risque doit être banni.




Pour la DRIRE Rhône-Alpes, les conditions de contacts sont tellement faibles que le risque est négligeable. Pour les autorités de contrôle, le risque n’est pas nul, mais il est indécelable.

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