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Énergies renouvelables : le Gouvernement accroît son soutien de 25 % en 2021

Dans le cadre du plan de relance, l’État engage un effort sans précédent en faveur des énergies renouvelables. La France vise 33 % d’énergies renouvelables en 2030. Mais toutes les filières ne semblent pas logées à la même enseigne…

L’objectif du gouvernement est de doubler d’ici 2028 la capacité de production de l’éolien terrestre, et de lancer chaque année un appel d’offres pour l’éolien en mer pour la production de 1 GWh par an. ©Cjp24 / CC BY-SA

La Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), publiée en avril 2020, a défini la feuille de route des dix prochaines années en matière de politique énergétique. La PPE prévoit « un effort sans précédent » pour développer les énergies renouvelables. Le soutien de l’État se traduit par « un engagement financier massif et des mesures de simplification », visant à permettre l’atteinte de l’objectif de 33 % d’énergies renouvelables en 2030, contre 17,2 % fin 2019. La France a par ailleurs pris des engagements de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone en 2050.

La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili rappelle qu’environ « un cinquième de l’énergie produite en France provient des énergies renouvelables. Les éoliennes, les panneaux solaires, le biogaz ou encore l’hydraulique ne sont pas des sources d’appoint, mais bien des piliers de la production française d’énergie. Cette performance est due à un soutien sans faille de l’État et à une professionnalisation constante du secteur, qui a su gagner en productivité et en efficacité ces dernières années. »

Toutes les filières sont concernées, l’électricité, le gaz et la production de chaleur qui constitue une part significative des émissions. Dans le projet de loi de finances pour 2021, le soutien aux énergies renouvelables sera accru de 1,3 milliard d’euros, soit une hausse d’environ 25 %, pour dépasser les 6 Md €, un doublement par rapport à 2012.

Éolien terrestre : doublement de la capacité pour 2018

L’objectif est de doubler d’ici 2028 la capacité de production de l’éolien terrestre, de multiplier par près de cinq celle du photovoltaïque. Chaque année un appel d’offres sera lancé pour l’éolien en mer pour la production de 1 GWh par an, soit la consommation moyenne de 600 000 ménages. L’État est actuellement engagé sur trois projets en parallèle. Le débat public pour l’attribution du prochain parc d’éolien en mer en Normandie s’est terminé en août 2019. Le débat sur le futur parc de Bretagne est ouvert depuis le mois de juillet. Un débat sera lancé prochainement pour des parcs d’éolien flottant en Méditerranée. La PPE prévoit un soutien supplémentaire pouvant aller jusqu’à 6 Md € pour faire émerger une filière d’éolien en mer en France d’ici 2028.

Biométhane : un soutien incertain

Pour la méthanisation, l’action du Gouvernement depuis 2017 a permis de faire émerger une filière française d’injection de biogaz en multipliant par plus de quatre le nombre d’installations, pour atteindre une capacité de production de 2,7 TWh/an. En incluant les projets pour lesquels un contrat d’obligation d’achat a été signé et qui n’ont pas encore été mis en service, les engagements induits par les contrats de soutien à l’injection de biométhane représentent de l’ordre de 13 Md € et traduisent un soutien fort des pouvoirs publics à la filière.

La filière encore en phase de décollage connaît un dynamisme qui, selon le ministère, doit permettre une baisse des coûts de production. Les volumes de contrats de soutien au biogaz signés permettront de dépasser l’objectif de 6 TWh/an de capacités de production de biométhane d’ici 2023 prévu par la PPE.

Une position loin de rassurer la filière, qui a récemment pris connaissance des projets d’arrêté et de décret tarifaires pour le biométhane injecté, envisageant une baisse brutale de ce tarif et une évolution défavorable des différents mécanismes de soutien qui pourraient conduire à un arrêt des nouveaux projets, en particulier ceux du secteur agricole. Présentés en début de semaine au Conseil supérieur de l’énergie, les deux textes ont été rejetés, mais il n’en reste pas moins que la volonté du gouvernement de soutenir cette filière ne semble pas complètement établie.

Chaleur : 700 M€ supplémentaires

Le fonds chaleur a été porté en trois ans de 220 M€ à 350 M€ par an. En octobre 2019, le ministère de la Transition écologique a engagé 25 actions pour accélérer le déploiement sur le territoire des réseaux de chaleur et de froid renouvelables. Le plan de relance consacre un effort additionnel au soutien de la chaleur renouvelable : d’ici 2022, 700 M€ de crédits supplémentaires soutiendront des projets de transition vers la chaleur bas-carbone dans l’industrie.

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