La CFDT et sa fédération de la chimie et de l’énergie “regrettent la précipitation de l’annonce de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim” et l’absence concertation en amont de la décision.
En effet, le syndicat estime que ” bien qu’annoncée par le président de la République lors de la campagne électorale, “un délai aussi court pose problème, y compris de prise en compte du débat public” qui doit s’engager sur la transition énergétique.
3500 emplois menacés
La fermeture est “lourde de conséquences et nécessite du temps pour gérer les transitions professionnelles”, des 3 500 agents EDF et salariés sous-traitants, comme pour la revitalisation du bassin d’emploi. Cette fermeture aura aussi des conséquences sur la vie et l’économie locale (commerces, écoles…). Le département du Haut Rhin, très industriel souffre en effet du déclin de plusieurs activités.
Alors que François Hollande a annoncé que la fermeture se ferait sans casse sur l’emploi, la CFDT “exige une rencontre avec les pouvoirs publics dès le début de la semaine prochaine afin qu’ils fassent part des solutions qu’ils ont certainement déjà envisagées…” À Fessenheim comme ailleurs, la CFDT sera présente aux côtés des salariés dans les semaines et les mois à venir pour la préservation de leur emploi.