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Agri-voltaisme : Engie Green cultive l’innovation

Dans la filière de l’agri-voltaîsme, Engie Green déploie une approche nouvelle, dans laquelle les panneaux photovoltaïques sont adaptés aux parcours agronomiques.

Les développeurs de projets agri-voltaïques trouvent-il les arguments qui permettent d’imaginer un développement encore plus large ?

Aline Chapulliot : La terme agri-voltaïsme est encore souvent reçu négativement. Spontanément, le terme suggère l’implantation de panneaux photovoltaïques sur des terres agricoles, à la place de cultures, en particulier à la place de cultures destinées à l’alimentation humaine. Or, l’agri-voltaisme, ce n’est pas cela. Mais l’agri-voltaïsme avait besoin d’une définition, pour entrer dans un cadre adapté aux besoins de l’agriculture et aux besoins de territoires de campagne, ce qui est normal pour une énergie répartie. Le Sénat a proposé récemment le 5 octobre un cadre qui constitue enfin un bon départ.

En quoi le démonstrateur installé dans le Puy de Dôme est-il  novateur ?

Aline Chapulliot: Le démonstrateur CAMELIA est composé de panneaux photovoltaïques bi-faciaux, posés verticalement. Cela signifie qu’ils captent le soleil du matin sur leur face Est, et le soleil de l’après-midi, sur leur face Ouest. Ils ne sont donc pas implantés plein sud à la différence des panneaux habituels. Mais des études ont montré que leur rendement était seulement inférieur de 10% aux rendements habituels, ce qui confirme leur intérêt.

Comment un parc solaire linéaire se présente-t-il?

Aline Chapulliot : Nous parlons de haies solaires. Les panneaux sont alignés verticalement sur des hauteurs qui peuvent être de deux mètres.  Ils sont implantés sur le sol en prenant une surface d’une largeur de 20 centimètres, sans toucher le sol. Les haies peuvent être séparés d’écartement divers, de 12 à 18 mètres, de manière à ne pas créer de masques, mais aussi de manière à tenir compte et à utiliser les contraintes du relief, comme celle des parcours agricoles.

Quels sont les avantages de cette souplesse ?

Aline Chapulliot:   La souplesse de ces haies solaires leur permet pleinement d’adapter l’installation aux besoins des agriculteurs. Les haies peuvent générer des effets bénéfiques, en créant de l’ombre, de créant des abris contre le vent. Elles peuvent avoir un impact positif sur le pâturage en favorisant la pousse de l’herbe, en période de canicule ou de sécheresse. Elle pourraient être aussi utilisée dans les grandes cultures de céréales, pour les mêmes raisons.

Engie Green s’est associé avec l’Inrae,  Institut Nationale de Recherche sur l’Agriculture et l’Environnement,  avec son établissement de Clermont-Ferrand, pour mesure scientifiquement l’impact des haies sur les sols, sur l’élevage?

Aline Chapulliot Les parcelles ont été très instrumentées, avec de recueillir de nombreuses informations sur de nombreux paramètres, données qui seront comparées à des données recueillies sur une parcelle qui n’a pas été équipée de panneaux photovoltaïques. Il sera ainsi possible d’évaluer tous les impacts, les impacts positifs devant être importants, et inclus dans les impacts  globaux dont les impacts financiers.

Engie Green développe une approche globale ?

Aline Chapulliot: Nous  avons voulu travailler avec des scientifiques, et avec les agriculteurs et éleveurs dans le cadre d’un véritable partenariat, et non pas pour implanter des solutions standard, qui auraient vocation à être multipliées de manière mécanique.

Notre démarche est à chaque fois très adaptée aux conditions de terrains, et aux attentes des agriculteurs, des éleveurs. Un climat de confiance a été créé, qui permet d’échanger librement, de prendre en compte des idées, des propositions, des questions des professionnels eux-mêmes. Nous avons aussi beaucoup travaillé avec la Chambre d’Agriculture, avec les élus des territoires, pour comprendre leursamrtion attentes et être en mesure d’y répondre. Et nous avons par exemple noué un partenariat avec la société SunAgri, spécialisée dans la mise en place de systèmes photovoltaïques dynamiques pour l’arboriculture et pour la viticulture,  gérant le mouvement des panneaux en fonction de la course du soleil  mais aussi en fonction des  besoin de ces productions.

 

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