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L’absence d’investissement d’ARKEMA fragiliserait le tissu chimique de Lyon

Les Kynar sont des produits  destinés aux revêtements de toitures réfléchissantes et éco-énergétiques. Ils  sont disponibles pour la réalisation de peintures en phase aqueuse. Ce matériau de haute technologie permet de résister aux produits chimiques corrosifs pendant de nombreuses années. Le PVDF Kynar® offre une résistance chimique aux halogènes (chlore, brome, fluor, iode).

Le Kynar est produit sur le site Arkema de Pierre- Bénite, dans le Rhône, en complément avec l’usine Arkema, de Saint-Auban dans les Alpes de Haute Provence.

Une demande mondiale forte

Arkema a décidé d’accroitre la production de ce matériau pour répondre à une demande mondiale forte. Ce sont soixante dix millions d’euros d’investissements qui étaient prévus pour le site, avec en particulier la construction d’un quatrième réacteur.

La direction du groupe a annoncé que l’investissement, en réorganisation et en capacité, ne permettrait que la création de quelques emplois dans un service. Mais il entraine dans d’autres services, des contraintes, en particulier avec une réduction d’heures supplémentaires.

Il y a quelques semaines, les discussions sont déroulées entre syndicats et direction. La CFDT a lancé un mouvement de grève arrêté au bout de deux jours, mais les salariés de l’unité HFA de la CGT ont poursuivi le mouvement de grève. La production a été arrêtée et l’entreprise a été obligée d’invoquer un “cas de force majeure” pour se couvrir alors qu’elle ne pouvait plus livrer deux clients importants, comme BASF.

L’investissement est jugé comme important car il permet de conforter pour plusieurs décennies environ 200 emplois sur le site de Saint-Auban qui en a perdu beaucoup ces dernières années, et sur le site de Pierre-Bénite ( 600 emplois en tout). Une bonne partie de l’investissement se traduirait aussi par des commandes à des entreprises régionales ( à haauteur de plusieurs dizaines de millions d’euros sur l’enveloppe de 70 millions d’euros. Il faut aussi prendre en compte le fait que  pour un emploi dans un groupe chimique, on compte environ 1,5 emploi induit au niveau des fonctions de maintenance, entretien, sécurité, etc.

Le dossier d’ARKEMA illustre pour des observateurs quelques blocages actuels dont souffre l’industrie française. Des organisations syndicales devraient s’exprimer et même s’adresser au gouvernement rapidement. “ Arnaud Montebourg devrait se saisir du dossier, qui peut être réglé sans doute facilement” estime un observateur.

michel.deprost@envicope.com

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