Les résines photoréticulables ont la propriété de durcir rapidement sous l’effet de rayonnement UV ou de faisceau d’électrons. Elles sont utilisées pour protéger les CD Rom. L’ensemble de ces produits de spécialité est destiné aux marchés des peintures et des revêtements industriels. Le projet permettrait au groupe chimique de renforcer sa présence dans la chimie de spécialité à haute valeur et de devenir un leader mondial du marché des résines pour revêtements. Il compléterait l’intégration de sa filière acrylique avec un potentiel de croissance et de synergies important.
Les activités concernées regroupent les résines pour revêtements (peintures, adhésifs…) de Cray Valley (Europe, Asie, Afrique du Sud) et de Cook Composite Polymers (Etats-Unis). Il englobe les résines photoréticulables de Sartomer (Europe, Etats-Unis, Asie). Les sociétés acquises pour une valeur d’entreprise de 550 M€, réalisent 850 M€ de chiffre d’affaires, emploient environ 1750 personnes sur une
vingtaine de sites dans le monde.
L’acquisition en cours positionnerait ARKEMA comme un des grands acteurs globaux du marché des revêtements dans les différentes régions du monde avec une gamme de produits élargie (émulsions, photo réticulation, additifs de rhéologie, résines alkydes, résines en poudre, polymères et co-polymères fluorés…). Avec Sartomer, ARKEMA deviendrait le co-leader mondial du marché des résines photoréticulables, produits techniques à forte valeur ajoutée situés en aval de la filière acrylique.
Ce projet apporterait de nouveaux relais de croissance en Asie. Arkema pourrait s’appuyer sur les implantations de Cray Valley en Inde, et en Malaisie et sur le fort potentiel de l’usine de Sartomer démarrée récemment près de Canton (Chine) . Avec des centres de recherche et développement dédiés en Europe et aux Etats-Unis, ARKEMA renforcerait sa capacité d’innovation pour développer de nouvelles formulations respectueuses de l’environnement. Le e projet renforcerait l’aval de la filière acrylique d’ARKEMA après l’acquisition de Coatex (Genay, Rhône) et des émulsions de Dow en Amérique du Nord. Le niveau d’intégration des acryliques atteindrait 40%.
Le projet est soumis à la consultation des représentants du personnel d’ARKEMA et de Total et à l’approbation des autorités de concurrence des pays concernés.