Or, le Maroc dépend pour 95% de ses besoins d’approvisionnements extérieurs.
Le pays a donc développé une stratégie énergétique qui s’insère dans une stratégie de développement durable.
En 2020, le Maroc prévoit de tirer 42% de son électricité de sources renouvelables : 14% du solaire, 14% de l’éolien, 14% de l’hydraulique.
Le pays mise ainsi sur le développement du photovoltaïque. Avec environ 3000 heures d’ensoleillement par an et une puissance reçue de 5 kWh par mètre carré et par jour, le pays veut installer d’ici 2020 une puissance photovoltaïque de 2000 MW (la France vise l’objectif de 5400 MW).
Deuxième source renouvelable, l’éolien est déjà très développé puisque le Maroc dispose d’un gisement de vents largement comparable aux gisements d’Europe du Nord. La puissance sur des sites déjà étudiés est de 6000 MW, et elle atteint 25 000 mégawatt sur l’ensemble du territoire.
Malgré sa dépendance forte des précipitations, le Maroc programme des investissements hydrauliques importants, par exemple le barrage d’Abdel Moumen (300 MW) Le pays mise aussi sur la biomasse, et envisage la construction d’une centrale nucléaire à l’horizon de 2025, sur un site qui a déjà été retenu.