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Projet Hercule de scission d’EDF: France Urbaine veut participer aux discussions

France Urbaine, association qui regroupe les métropoles et communautés d’agglomérations, veut être associée aux discussions sur le projet Hercule qui remet en cause la gestion des réseaux de distribution d’électricité.

France Urbaine craint notamment que des logiques financières prennent le pas sur celle de l’intérêt général qui doit présider à une activité aussi essentielle que l’alimentation en électricité des territoires. ©B.Mortgat

Le projet Hercule présenté par le Gouvernement, prévoit la restructuration du groupe EDF, qui serait scindé en trois entités : un EDF Bleu pour le nucléaire et un EDF Azur pour l’hydraulique, tous deux 100 % publics, et un EDF Vert pour les activités d’Enedis en matière de distribution d’électricité, les énergies renouvelables, la commercialisation et les activités ouvertes à la concurrence comme celles de Dalkia.

Dans le prolongement de la motion adoptée par la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) , France urbaine « exprime sa forte inquiétude tant sur le contenu du projet de restructuration d’EDF et les pistes envisagées en ce qui concerne les activités de distribution d’électricité que sur l’absence totale de concertation avec les associations représentatives des autorités organisatrices de la distribution d’électricité qui sont pourtant propriétaires de par la loi des réseaux. »

Quelle place pour les autorités locales face à un actionnariat privé ?

Le schéma proposé prévoit une ouverture du capital de « Vert » d’environ 35 % « qui interroge les territoires de France urbaine quant au maintien du niveau des investissements sur le réseau et sur la qualité de la desserte sur l’ensemble du territoire national. » Cette ouverture à un actionnariat privé questionne la pérennité du modèle actuel basé sur le monopole exercé par Enedis et la place qui sera faite aux autorités locales qui exercent un contrôle indispensable sur l’activité de l’opérateur national. « Elle fait craindre en outre que des logiques financières prennent le pas sur celle de l’intérêt général qui doit présider à une activité aussi essentielle que l’alimentation en électricité de nos territoires dans un contexte où, plus que jamais, s’affirme la nécessité d’une transition à la fois écologique et sociale : qu’en sera-t-il ainsi de l’impérative maîtrise des consommations et du coût de l’électricité qui a déjà connu une augmentation de 50 % sur les dix dernières années, plongeant un nombre croissant de nos concitoyens dans la précarité énergétique ? »

La transition écologique passant en premier lieu par les territoires, il est donc essentiel pour France Urbaine, « que leurs organisations représentatives soient associées aux réflexions sur l’avenir de la gouvernance de la distribution publique de cette énergie fondamentale que représente l’électricité dans notre pays. C’est pourquoi France urbaine demande instamment d’être associée aux discussions en cours sur l’avenir d’EDF. »

 

 

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