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Michel Deprost

Electricité et santé : le nucléaire globalement satisfaisant en Rhône-Alpes pour l’ASN

La gestion du parc électro-nucléaire EDF en Rhône-Alpes est globalement satisfaisante, excepté pour la centrale de Cruas-Meysse. La situation s’est améliorée dans le secteur du nucléaire médical, mais doit être surveillée  pour la radiologie interventionnelle.

L’Autorité de Sûreté Nucléaire considère que le niveau de la sûreté nucélaire et de la radioprotection des régions Rhône-Alpes et Auvergne reste globalement assez satisfaisant, mais l’ASN note qu’elle  » a dû placer sous surveillance renforcée certaines installations au regard de leurs résultats « . C’est ce qui ressort du bilan présenté ce jeudi par Grégoire Deyirmendjian, Chef de la Division de Lyon de l’ASN dont la déléguée territoriale est Françoise NOARS, par ailleurs Directrice de la DREAL Rhône-Alpes.

En 2012, la délégation Rhône-Alpes Auvergne de l’ASN a réalisé 361 inspections, dont 101 dans les centrales nucléaires EDF, 100 dans les autres installations nucléaires de base et 149 dans le nucléaire de proximité,  par exemple dans le secteur de l’industrie, où les techniques nucléaires servent à contrôler la qualité des soudures. Les inspecteurs de l’ASN ont passé 900 jours sur le terrain, lors de visites prévues, mais aussi lors d’inspections inopinées.


Nanotechnologies: quelles recherches pour quelles applications?

Enviscope.com et l’Union Régionale des Ingénieurs et Scientifiques Ain-Rhône, organisent le mardi 11 juin une conférence sur le thème  » Nanotechnologies: quelles recherches, pour quelles applications ? ».

Cette conférence sera donnée par Bruno Masenelli, chercheur à l’Institut Institut des Nanotechnologies de Lyon, et Sophie KOWAL, déléguée régionale de l’INERIS pour Rhône-Alpes.

Nous présentons ci-dessous l’INL, où sont conduites des recherches pour la santé, l’énergie et les technologies de l’information.

La conférence aura lieu à l’amphithéâtre Seguin, de l’INSA de Lyon, de 19 heures à 21 heures. Elle est gratuite et ouverte à tous. Inscription conseillée sur admin@enviscope.com


Gaz et Electricité de Grenoble teste les solutions GREENLYS

A Grenoble, GEG teste avec les autres membres du consortium GREENLYS, , les solutions intelligentes pour les réseaux électriques  de demain, économeset capables de recevoir de l’électricité renouvelable.

L’expérimentation GREENLYS a été mise en place sur l’agglomération de Grenoble dans l’éco-quartier de la ZAC de Bonne, sur le quartier d’Europole, et dans la Presqu’Ils scientifique.

L’expérimentation est portée par Gaz et Electricité de Grenoble ( GEG) , entreprise locale de distribution ( ELD)  spécialisée dans la production d’énergies renouvelables, de chaleur, et la distribution d’électricité et de gaz. GEG fournit 98 000 clients, particuliers, entreprises, collectivités, industriels.

L’entreprise publique est engagée à Grenoble dans le déploiement de compteurs LINKY qui, couplés à des systèmes de gestion informatique, pourront accueillir des compteurs intelligents  pour l’eau et pour le gaz.

Gaz de schistes: le débat cherche la fracturation

Les gaz de schistes révolutionnent la donne énergétique  et géostratégique mondiale, les Etats Unis pouvant devenir exportateurs d’énergies fossiles. La Pologne va s’engager, et l’Allemagne sans encore exploiter est prête à regarder. Le débat sur la transition énergétique n’a pas ouvert  en France de brèche dans une situation bloquée depuis deux ans.

Hydro-électricité: France Nature Environnement met en garde contre la multiplication des microcentrales

Mercredi 22 mai, l’Union Française de l’Electricité (UFE) organise, dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, une table ronde intitulée « Hydroélectricité, atouts de la filière et développement de son potentiel » . France Nature Environnement,  favorable à la modernisation des installations actuelles dans le sens des milieux naturels, rappelle les conséquences environnementales du développement de l’hydroélectricité.

Alors que l’Union Française de l’Electricité met en avant le potentiel hydro-électrique national, dans le cadre du débat sur la transition énergétique, France Nature Environnement   réagit en soulignant que la France est  » déjà fortement équipé en grands barrages hydroélectriques et la limite est déjà atteinte. »

La fédération d’associations est favorable à la modernisation et à l’optimisation énergétique des ouvrages existants en y intégrant la mise aux normes environnementale comme la loi l’exige. Mais FNE est sceptique? En 2010 France Nature Environnement n’avait pas signé la Convention d’engagement pour le développement d’une hydroélectricité durable en cohérence avec la restauration des milieux aquatiques.


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