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Auvergne-Rhône-Alpes : pour le CESER la bonne gestion n’est pas seulement financière

Le Conseil Economique, Social et Environnemental, invité à donner un avis sur le compte 2021 de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, rappelle que la politique régionale ne peut se résumer à l’appréciation  d’agences de notation financière.

Lors de l’assemblée plénière de ce mercredi, les conseillers  régionaux devront statuer sur le  » compte administratif » de la Région pour 2021. Ce compte doit être le reflet exact des actions engagées et payées par la collectivité.

La loi prévoit que le Conseil Economique Social et Environnemental Régional émet  un avis sur ce document. Point positif pour Bernard Laurent , vice-président délégué du  Conseil, rapporteur de l’avis, l’endettement de la Région est bien maitrisé, et le taux d’épargne brut reste de 25%.  Mais le slogan répété depuis le début du premier mandat de l’actuelle majorité, de la  » région la mieux gérée de France », ne satisfait pas pleinement de nombreux conseillers du CESER.

Les dépenses régionales ont en 2021 augmenté de 8% à 4,4 milliards, grâce à un contexte davantage porteur  qu’en 2020.  Les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 100 millions mais seulement en raison de changement de périmètres, et de la reprise de l’activité. Ces dépenses de fonctionnement ne sont toujours pas suffisamment considérées comme des  » investissements » dans l’humain et dans le social, par exemple dans le cadre de la formation professionnelle. Depuis 2015, les dépenses de formation professionnelles ont reculé de 361 millions, passant de  595 à 284 millions selon Jean-Marc Guilhot, de la CFDT. Les dépenses d’investissements ont progressé de  150 millions, pour les lycées et pour soutenir l’économie.

Pour Laurence Margerit, de la CGT, le compte administratif reste un exercice d’autosatisfaction de l’exécutif ». Pour Jean-Marc Guilhot, de la CFDT, les autorisations de programme bénéficient d’une enveloppe élevée, 5 milliards, mais les crédits  de paiement qui montrent l’engagement effectif des opérations ne sont pas à la hauteur.

La maitrise des dépenses ne saurait être une fin en elle-même, souligne Bernard Laurent, ce qui compte c’est le résultat.

 

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