Pour rappel, le 15 octobre 2012, la centrale du Bugey avait déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire la présence de tritium en quantité supérieure à 100 becquerels par litre (Bq/l) dans les eaux souterraines, dans une zone très localisée sur le site.
Point d’avancement des travaux
Le chantier sur la portion de tuyauterie présentant un défaut a débuté. Mètre par mètre, le caniveau est ouvert et l’isolant de la tuyauterie est retiré, pour localiser le défaut et procéder à la réparation sur ce circuit, qui n’est plus utilisé depuis octobre dernier.
Point sur les dernières mesures
Les concentrations en tritium mesurées sur les puits de contrôle n°N8, N10 et N37 sont toujours en décroissance. Compte tenu du faible écoulement de la nappe, des traces de tritium peuvent être mesurées pendant plusieurs mois.
Les concentrations sur le puits N8 sont proches de la normale, entre 40 et 50 becquerels par litre (Bq/l).
Les concentrations mesurées sur le puits de contrôle n°037 enregistrent des fluctuations entre 150 et 360 Bq/l. Ces mesures sont en effet influencées par le niveau du Rhône dont dépend la dilution de l’eau, le puits 037 se situant à proximité du fleuve.
Les concentrations en tritium mesurées dans les eaux du sous-sol de la centrale restent très inférieures au seuil de potabilité de l’eau (10.000 Bq/l), fixé par l’OMS.