Pour se reproduire, les insectes mâles et femelles doivent se rapprocher. Les femelles attirent les mâles en émettant des phéromones, molécules suggérant aux mâles la présence d’une femelle. Les phéromones portent donc une information essentielle pour l’accouplement.
En brouillant le message, on réduit les probabilités d’accouplement. Il suffit de diffuser des phéromones depuis des pièges pour que les mêles égarés ne trouvent plus le chemin vers le femelles. L’accouplement étant réduit, la reproduction l’est aussi et les populations déclinent.
La confusion sexuelle est largement utilisée en Allemagne. Jean-Marc Pétat, directeur de l’Environnement et de la Communication de BASF France, explique que 65% des vignes sont ainsi traitées Outre-Rhin, contre seulement 3%en France.
La confusion sexuelle est utilise en France, avec des raks diffuseurs, en Champagne (30% des utilisations en France), en Alsace (7%) dans le Jura (2%) dans le Bordelais (3%). BASF souhaite développer cette technique, et pourquoi pas dans les vignobles de Rhône-Alpes. Les vignobles du Beaujolais, du Côté du Rhône, de Savoie, sont très peu utilisateurs de cette technique. Plus onéreuse
Mais cette technique plus favorable à l’environnement est aussi plus onéreuse. Elle demande un suivi de l’état des populations d’insecte. Il faut poser les diffuseurs dans les vignes. En Allemagne, où 65% du vignoble sont protégés, les viticulteurs sont selon BASF « largement subventionnés ». En France le vignoble est exceptionnellement subventionné. Des zones qui avaient été « confusées ” ont cessé d’utiliser cette technique faut de soutien public, par exemple à Chusclan. En revanche, le Conseil général du Maine et Loire, a décidé de subventionner des vignobles d’Anjou Touraine pendant trois ans.
BASF France, dont le siège est à Ecully, souhaite que des collectivités territoriales de Rhône-Alpes étudient son programme.