Cinq ans après sa création, le programme de science participative Faune-France coordonné par la LPO franchit le cap des 100 millions de données naturalistes collectées par 150 000 observateurs bénévoles.
Lancées à l’initiative des associations de protection de la nature il y a près de 15 ans, les premières plateformes de science participative ont permis de démultiplier l’implication citoyenne en collectant à une échelle que les professionnels seuls ne peuvent atteindre, des observations nécessaire pour la connaissance et la préservation de la biodiversité. Constitué d’un portail internet national et d’une quarantaine de déclinaisons locales ou régionales, Faune-France a fédéré ces initiatives dans une approche de cartographie et de dénombrement de la faune sauvage pour la Métropole et les Outre-mer. Pour découvrir Faune-France : https://www.faune-france.org/
Mis en ligne en juillet 2017, le site Faune-France contient plus de 100 millions d’observations animalières et une galerie riche de plus 4 millions de photographies et d’enregistrements sonores. Toutes ces informations sont vérifiées par un réseau de 1 200 spécialistes qui garantissent la robustesse des identifications.
Les données collectées grâce à l’application mobile NaturaList renforcent l’expertise unique du monde associatif en matière de connaissance de la biodiversité afin d’encourager des stratégies de conservation efficaces. Faune-France contribue par exemple aux plans nationaux d’action en faveur des espèces menacées, à l’ajustement des autorisations de chasse et constitue une source d’informations de référence utilisée par de nombreux organismes de recherche scientifique tel le Muséum national d’Histoire naturelle ou encore l’Office français de la biodiversité (OFB) dans le cadre des ses fonctions d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation des politiques environnementales publiques.
Pour Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO : « Faune-France permet aux citoyens de devenir des acteurs de la connaissance de la biodiversité mais aussi les témoins de son effondrement dramatique. A travers les sciences participatives, l’objectif est la mobilisation collective de toute la société pour la sauvegarde du vivant. »